La lourde défaite du CSC au premier match du championnat de division deux exigeait une explication de la part de son président Mohamed Ghoualmi qui a tenu une conférence de presse, hier, au siège du club. Une conférence copie conforme ou presque de précédentes rencontres avec la presse sportive, et où Ghoualmi devait expliquer les déboires de son équipe par les difficultés financières qui asphyxient le club et empêchent une « gestion normale », à l'instar d'autres clubs algériens que le conférencier n'a cessé de jalouser. Depuis, en effet, la privation du CSC de la gestion de l'hôtel Marhaba et la jouissance de ses recettes, les charges ont pratiquement doublé mettant à mal le staff dirigeant. L'hôtel, qui hébergeait les joueurs, ramenait en plus 1,5 milliard de centimes au trésor du club. mais une année après sa fermeture, l'établissement, qui constitue un véritable micmac administratif, pose aujourd'hui problème au club à cause de ses anciens employés qui réclament des arriérés de salaires au club. Ce manque à gagner s'ajoute aux 2,8 milliards de centimes de dettes qu'on réclame au club à travers pas moins de 13 procès et l'insuffisance des subventions allouées au club. « Ce sont des miettes qu'on nous donne et en plus elles arrivent tard dans la saison et sur plusieurs tranches. ce qui nous pose des problèmes de gestion et de paiement des joueurs », a déclaré le président du club. Par ailleurs, le conférencier a évoqué aussi le problème de manque d'infrastructures sportives qui paralyse l'activité du club. La fermeture pour travaux du complexe Chahid Hamlaoui s'inscrit dans la durée et le stade Benabdelmalek suffit à peine à contenir le un quart des Sanafir, alors que le club ne dispose même pas d'un lieu où s'entraîner. De quoi abandonner le navire ou mettre carrément la clé sous le paillasson.