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Des plages inhospitalières
Littoral algérois
Publié dans El Watan le 22 - 08 - 2006

Sur les cinq circonscriptions de la wilaya d'Alger qui ont les pieds dans l'eau, les amoureux de la mer ont toute latitude de ne fréquenter que certains sites propres et aurtorisés à la baignade. De Reghaïa à Zeralda, seule la moitié des 86 plages est autorisée au public.
A l'image de la commune de Bab El Oued où les plages qui la longent se voient envahies par une kyrielle d'enfants qui ne peuvent résister à faire trempette. Si les deux plages El Kettani et R'mila sont réaménagées au grand bonheur des estivants, c'est grâce à la mise en place de la station de relevage située sur l'avenue commandant Abderrahmane Mira, qui refoule les eaux usées de la commune et de ses environs vers Qaâ essour, en attendant leur acheminement vers la Step (Station d'épuration des eaux usées) de Baraki. Les familles ne s'en privent pas, même le soir, de venir humer l'air marin sur la plage et le long de l'esplanade. En revanche, les plages qui serpentent la commune de Bologhine, comme Eden-plage, Laâyoun, Petit Bassin, l'Olivier, les Deux Chameaux, sont polluées. Même si l'administration communale n'a pas renouvelé l'interdiction de baignade pour cette année, de manière formelle, il n'en demeure pas moins que lesdites plages ne sont pas moins à risque. A l'approche de l'été, l'APC se contente de badigeonner quelques accès desservant certains sites. Une manière de faire dans l'aspect « clinquant neuf ». « On ne sait pas où aller ! », nous lance un sexagénaire flanqué d'une ribambelle d'enfants, empressés d'aller barboter dans les eaux fangeuses de la plage les Deux Chameaux. Une plage qui, désormais, n'offre plus cette eau claire dans laquelle les amoureux de la mer y prenaient plaisir par le passé. Elle est devenue un véritable cloaque au regard du grand débit de déversement des eaux usées du voisinage et du quartier Z'ghara, devenu un grand village. Le long du front de mer de cette bourgade côtière qui draine grand monde — invitant les quartiers populeux que sont Z'ghra, Bab El Oued, Oued Koriche et la Casbah à s'y prélasser —, nombre de panneaux indicateurs, datant de deux ou trois années, interdisent formellement la baignade. « Certes, les plages sont polluées mais nous ne pouvons empêcher nos gamins d'aller décompresser », nous dit un habitué des lieux. « Chaque année, c'est la même rengaine », renchérit un autre s'affairant à fixer l'appât à l'hameçon de sa canne à pêche, avant d'ajouter sur un air dépité : « Si les édiles, qui se sont succédé depuis l'Indépendance, avaient au moins songé à réaliser quelques piscines le long de nos côtes, le problème d'interdiction des plages dû à la pollution, qui n'a pas cessé de croître, ne se serait pas posé avec autant d'angoisse. » Dans la foulée, il n'est pas inutile de rappeler que la wilaya d'Alger compte à l'heure actuelle une seule Step opérationnelle, celle de Reghaïa, en l'occurrence. La Step qui se trouve sur le versant Beni Messous est en cours de réalisation, alors que celle de Baraki fait l'objet d'une remise à neuf. Quatre autres stations de relevage sont inscrites au programme du département de l'hydraulique pour assainir les plages allant de Cap Caxine à Bab El Oued, mais le projet fait du surplace. « N'est-ce pas qu'on aurait pu éviter un problème récurrent sur l'ensemble de nos plages, si ce type d'infrastructures avait été réalisé ? », s'interroge un vieil homme, natif de Raïs Hamidou, bourg côtier où le décor est enlaidi par les décombres des demeures démolies.

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