L'état d'avancement des différents programmes mis en oeuvre dans le cadre du plan national de développement agricole (PNDA) a fait l'objet, à Sidi Bel Abbès, d'une série de bilans tout aussi édifiants quant à leurs impacts réels sur le développement de l'agriculture à travers la wilaya, et ce, au triple plan économique, social et environnemental. A titre d'illustration, on cite tout particulièrement l'impact économique obtenu à la faveur de l'extension notable de la superficie agricole utile (SAU) qui est passée de 356 500 ha en 1999 à 358 044 ha en 2004, soit une augmentation de 1 544 ha, et de l'évolution de la sole irriguée sur plus de 2 100 ha pour atteindre aujourd'hui près de 5 100 ha. Même s'il est encore tôt d'espérer une réelle intensification des productions, en raison des contraintes climatiques et des restrictions hydriques liées à l'origine de l'eau d'irrigation provenant uniquement des puits et forages, des résultats appréciables ont été enregistrés. développement viticole Cet apport concerne notamment le développement des plantations arboricoles et viticoles dont le potentiel est passé entre les années 2000 et 2004 de 11 608 ha à 20 000 ha, soit une augmentation de plus de 8 000 ha. En terme de volume de production, même si l'impact du PNDA sur l'arboriculture fruitière et la viticulture ne peut clairement apparaître du fait de la longue durée nécessaire à l'entrée en production de ces espèces (4 à 7 ans en moyenne), les résultats sont très perceptibles pour les cultures légumières et industrielles qui ont bénéficié d'un soutien conséquent des fonds de l'Etat, se traduisant par le développement des procédés d'irrigation modernes ainsi qu'un meilleur respect des itinéraires techniques. Ceci a permis un relèvement appréciable des rendements des productions, notamment celles de la pomme de terre et de la tomate industrielle, qui sont passés respectivement de 120 q / ha à 480 q / ha et de 210 q / ha à 710 q / ha. Pour le reste des cultures végétales, les résultats restent encore tributaires de la modification des systèmes de production en place, lesquels restent largement dominés à travers la wilaya par la pratique de la céréaliculture associée à l'élevage ovin, dépendante à son tour des conditions climatiques particulières de la région ouest.