Une journée d'étude sur l'environnement et la santé publique en Algérie, entre «la vulnérabilité de la population et le cadre légale de sa protection» a été organisée, jeudi au campus de 500 places à l'université des frères Mentouri par la fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM), en collaboration avec l'association pour la protection de la nature et de l'environnement (APNE) et l'association Accompagnement, développement et aménagement du territoire de la wilaya de Constantine (ADAT). Plusieurs thèmes et problèmes concernant l'impact environnemental sur la santé publique y ont été débattus dont le «cancer et environnement en Algérie», «Parcs de détente et urbanisation en Algérie: étude de cas relatif à la nouvelle ville Ali Mendjeli-Constantine», «santé et environnement : beaucoup de nuisances, peu de solution» et autre sujets pertinents. Les conférenciers ont, aussi, soulevé le problème de l'absence d'une politique sur l'environnement. Ils ont tenté d'évaluer le cadre légal et institutionnel de protection de droits du citoyen dans son milieu environnemental, en favorisant le dialogue et la mise en place d'une synergie entre les différents partenaires : pouvoir public, société civile, collectivités locales et autres facteurs. Le Pr Brahim Brahmia économiste de la santé et directeur de la recherche à l'université Abdelhamid Mehri (Constantine 2), a insisté sur l'importance des espaces verts et leur impact sur la santé et l'équilibre des citoyens. Il a expliqué la portée d'une stratégie fiable de promotion de la culture du respect de l'environnement, en donnant un exemple de la ville Ali Mendjeli où l'on constate une absence des parcs de détente et de loisirs. La première ville en Algérie où l'on a enregistré un taux élevé de criminalité, et cela est dû au manque des parcs et des espaces verts.