La progression régulière du nombre de personnes atteintes de cancer est liée à l'augmentation des facteurs de risque, a estimé jeudi à Constantine le professeur Kamel Bouzid. Intervenant au cours d'une rencontre sur "L'environnement et la santé publique" La progression régulière du nombre de personnes atteintes de cancer est liée à l'augmentation des facteurs de risque, a estimé jeudi à Constantine le professeur Kamel Bouzid. Intervenant au cours d'une rencontre sur "L'environnement et la santé publique" , organisée à l'université Mentouri, le professeur Bouzid, chef du service d'oncologie médicale au Centre- Pierre-et-Marie- Curie (hopital Mustapha- Pacha, Alger) et président de la société algérienne d'oncologie, a souligné que la pollution de l'environnement, le changement du mode de vie et les facteurs génétiques sont autant de facteurs contribuant à la propagation du cancer. Il a expliqué, dans le même contexte, que les produits polluants, en contaminant l'air et la terre "mettent en péril la santé des individus du fait, par exemple, du traitement inapproprié des bouteilles et des sachets en plastique que l'on brûle faute de décharges adaptées, et favorisent l'apparition de la maladie". Abordant la question du mode de vie des Algériens, le conférencier a notamment déploré "l'absence de bonnes pratiques alimentaires, avec l'excès de nourriture à densité énergétique élevée et l'insuffisance de l'apport d'aliments et de nutriments protecteurs", ce qui là encore, a-t-il affirmé, "l'augmentation des risques pathologiques". Le professeur Bouzidi a souligné, à l'appui de ses propos, que les statistiques révèlent qu'entre 1990 et 2014 le nombre des personnes atteintes de cancer de l'estomac a "quintuplé" en Algérie. Le vieillissement de la population a également été évoqué par le président de la société algérienne d'oncologie qui a indiqué que ce fait pourra imprimer une courbe ascendante des cas de pathologies cancéreuses. Initiée par la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), la rencontre a vu la participation de plusieurs praticiens et universitaires. Plusieurs communications ont été présentées parmi lesquelles celle du chargé du programme de santé en Afrique de l'Organisation mondiale de santé (OMS) qui a évoqué les facteurs de risques environnementaux en Afrique. Les participants ont soulevé, au cours des débats, la problématique de la protection de l'environnement, et l'importance d'associer les citoyens dans les démarches visant sa préservation. Ils ont également préconisé de "revoir" les plans de collectes et l'incinération des ordures ménagères. , organisée à l'université Mentouri, le professeur Bouzid, chef du service d'oncologie médicale au Centre- Pierre-et-Marie- Curie (hopital Mustapha- Pacha, Alger) et président de la société algérienne d'oncologie, a souligné que la pollution de l'environnement, le changement du mode de vie et les facteurs génétiques sont autant de facteurs contribuant à la propagation du cancer. Il a expliqué, dans le même contexte, que les produits polluants, en contaminant l'air et la terre "mettent en péril la santé des individus du fait, par exemple, du traitement inapproprié des bouteilles et des sachets en plastique que l'on brûle faute de décharges adaptées, et favorisent l'apparition de la maladie". Abordant la question du mode de vie des Algériens, le conférencier a notamment déploré "l'absence de bonnes pratiques alimentaires, avec l'excès de nourriture à densité énergétique élevée et l'insuffisance de l'apport d'aliments et de nutriments protecteurs", ce qui là encore, a-t-il affirmé, "l'augmentation des risques pathologiques". Le professeur Bouzidi a souligné, à l'appui de ses propos, que les statistiques révèlent qu'entre 1990 et 2014 le nombre des personnes atteintes de cancer de l'estomac a "quintuplé" en Algérie. Le vieillissement de la population a également été évoqué par le président de la société algérienne d'oncologie qui a indiqué que ce fait pourra imprimer une courbe ascendante des cas de pathologies cancéreuses. Initiée par la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), la rencontre a vu la participation de plusieurs praticiens et universitaires. Plusieurs communications ont été présentées parmi lesquelles celle du chargé du programme de santé en Afrique de l'Organisation mondiale de santé (OMS) qui a évoqué les facteurs de risques environnementaux en Afrique. Les participants ont soulevé, au cours des débats, la problématique de la protection de l'environnement, et l'importance d'associer les citoyens dans les démarches visant sa préservation. Ils ont également préconisé de "revoir" les plans de collectes et l'incinération des ordures ménagères.