La wilaya de Constantine accuse un déficit "en constante aggravation" en matière d'espaces verts, a indiqué, samedi, le directeur du Laboratoire urbanisme et environnement (LUE) de l'université Mentouri de Constantine. La principale raison de la réduction des espaces verts dans cette wilaya n'est "rien d'autre qu'une invasion non contrôlée" du béton. La wilaya de Constantine accuse un déficit "en constante aggravation" en matière d'espaces verts, a indiqué, samedi, le directeur du Laboratoire urbanisme et environnement (LUE) de l'université Mentouri de Constantine. La principale raison de la réduction des espaces verts dans cette wilaya n'est "rien d'autre qu'une invasion non contrôlée" du béton. S'exprimant à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de l'environnement (5 juin), M. Tayeb Sahnoun, également directeur de la recherche au département d'architecture et d'urbanisme, a souligné que les innombrables chantiers lancés ça et là à travers toute la wilaya ont eu, "du moins pour le moment", un "impact négatif" sur l'environnement constantinois, où les habitants sont "condamnés à faire avec les 2 m2 d'espaces verts par personne alors que la norme prescrit 10 m2 par personne". Selon cet universitaire, rapport l'APS la situation environnementale dans les nouvelles agglomérations urbaines érigées dans la périphérie constantinoise "n'est pas meilleure". A la nouvelle ville Ali-Mendjeli, comme à El-Khroub ou à Aïn Smara, le paysage urbain mérite d'être amélioré à travers des opérations de reboisement, d'aménagement et de réhabilitation des espaces verts, a suggéré M. Sahnoun en marge des journées environnementales organisées au centre culturel Mohammed- Laïd-Al-Khalifa de Constantine. La principale raison de la réduction des espaces verts dans cette wilaya n'est "rien d'autre qu'une invasion non contrôlée" du béton, a estimé le même chercheur, précisant que c'est aux services communaux que reviennent les tâches d'entretien et de préservation des espaces végétaux. Les services de la Direction de l'urbanisme, de la Conservation des forêts et des communes sont appelé à travailler "en concertation" pour pouvoir maîtriser ce "spectre en béton" qui ne cesse de hanter la vie des citoyens, a estimé M. Sahnoun, précisant que son laboratoire œuvre actuellement à l'élaboration d'une "feuille de route" en mesure d'orienter les responsables locaux quant aux techniques à adopter pour la réservation des terrains pour espaces verts. De son côté, un représentant de l'Association pour la protection de la nature et de l'environnement (APNE) a affirmé que ce sont les déchets qui constituent "l'ennemi n° 1" de la nature à Constantine. Les gravats et autres déblais jonchant plusieurs quartiers de la ville des Ponts figurent parmi les menaces les plus redoutables qui "entachent l'environnement à Constantine", a souligné M. Azouz Ghoualmi, affirmant que l'APNE surveille de "très près" les chantiers ouverts dans cette wilaya. Selon lui, en effet, "aucun arbre n'a été jusque-là abattu abusivement par l'entreprise chargée de la réalisation du tramway, par exemple". S'exprimant à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de l'environnement (5 juin), M. Tayeb Sahnoun, également directeur de la recherche au département d'architecture et d'urbanisme, a souligné que les innombrables chantiers lancés ça et là à travers toute la wilaya ont eu, "du moins pour le moment", un "impact négatif" sur l'environnement constantinois, où les habitants sont "condamnés à faire avec les 2 m2 d'espaces verts par personne alors que la norme prescrit 10 m2 par personne". Selon cet universitaire, rapport l'APS la situation environnementale dans les nouvelles agglomérations urbaines érigées dans la périphérie constantinoise "n'est pas meilleure". A la nouvelle ville Ali-Mendjeli, comme à El-Khroub ou à Aïn Smara, le paysage urbain mérite d'être amélioré à travers des opérations de reboisement, d'aménagement et de réhabilitation des espaces verts, a suggéré M. Sahnoun en marge des journées environnementales organisées au centre culturel Mohammed- Laïd-Al-Khalifa de Constantine. La principale raison de la réduction des espaces verts dans cette wilaya n'est "rien d'autre qu'une invasion non contrôlée" du béton, a estimé le même chercheur, précisant que c'est aux services communaux que reviennent les tâches d'entretien et de préservation des espaces végétaux. Les services de la Direction de l'urbanisme, de la Conservation des forêts et des communes sont appelé à travailler "en concertation" pour pouvoir maîtriser ce "spectre en béton" qui ne cesse de hanter la vie des citoyens, a estimé M. Sahnoun, précisant que son laboratoire œuvre actuellement à l'élaboration d'une "feuille de route" en mesure d'orienter les responsables locaux quant aux techniques à adopter pour la réservation des terrains pour espaces verts. De son côté, un représentant de l'Association pour la protection de la nature et de l'environnement (APNE) a affirmé que ce sont les déchets qui constituent "l'ennemi n° 1" de la nature à Constantine. Les gravats et autres déblais jonchant plusieurs quartiers de la ville des Ponts figurent parmi les menaces les plus redoutables qui "entachent l'environnement à Constantine", a souligné M. Azouz Ghoualmi, affirmant que l'APNE surveille de "très près" les chantiers ouverts dans cette wilaya. Selon lui, en effet, "aucun arbre n'a été jusque-là abattu abusivement par l'entreprise chargée de la réalisation du tramway, par exemple".