Août 2005 8 : l'Iran reprend des activités nucléaires dans son usine de conversion d'uranium d'Ispahan (centre), suspendues depuis novembre 2004 en accord avec l'UE-3 (France, Allemagne, Grande-Bretagne). 11 : l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) demande à l'Iran d'arrêter la production de combustible nucléaire. Rejet de Téhéran. SEPTEMBRE 17 : le nouveau président iranien Mahmoud Ahmadinejad réaffirme le « droit inaliénable » de l'Iran à maîtriser le cycle nucléaire. 24 : résolution de l'AIEA permettant le renvoi du dossier devant l'Onu. Abstention de Moscou et Pékin. NOVEMBRE 11 : un plan russe, soutenu par les Européens et Washington, offre aux Iraniens de mener en Russie les activités d'enrichissement. DéCEMBRE 21 : reprise des pourparlers UE-3/Iran. JANVIER 2006 10 : l'Iran lève les scellés de plusieurs centres de recherche nucléaire. Tollé international. FéVRIER 4 : résolution de l'AIEA (avec l'appui russe et chinois) exigeant la suspension de l'enrichissement et informant le Conseil de sécurité du dossier. 5 : l'Iran cesse l'application du protocole additionnel du TNP permettant à l'AIEA un contrôle renforcé. MARS 1er : échec des négociations avec Moscou, l'Iran refusant de suspendre l'enrichissement sur son territoire. 3 : échec des discussions UE-3/Iran, Téhéran insistant sur ses activités de recherche à Natanz. 8 : l'AIEA transmet le dossier à l'Onu. 29 : le Conseil de sécurité donne jusqu'au 28 avril à l'Iran pour suspendre ses activités d'enrichissement. AVRIL 3 : l'Iran annonce tester de nouvelles armes, notamment des missiles. 11 : l'Iran annonce avoir réussi à enrichir de l'uranium à 3,5% et décide d'accélérer son programme nucléaire. 28 : l'AIEA indique à l'Onu que l'Iran n'a pas suspendu l'enrichissement à la date fixée, n'excluant pas qu'il ait pu recevoir du plutonium de l'étranger. MAI 2 : Téhéran annonce avoir enrichi de l'uranium à un niveau de 4,8%. 3 : un projet de résolution franco-britannique soutenu par Washington, se référant au chapitre VII de la charte de l'Onu, est déposé au Conseil de sécurité. Moscou et Pékin s'opposent, empêchant son adoption. JUIN 6 : le Conseil de sécurité, plus l'Allemagne, présente une offre comprenant des incitations si l'Iran accepte de suspendre ses activités nucléaires. JUILLET 31 : résolution du Conseil de sécurité donnant un mois à Téhéran pour suspendre l'enrichissement, sous peine d'éventuelles sanctions. AOûT 21 : l'Iran juge « impossible » de suspendre son enrichissement et annonce qu'il va « très prochainement » démarrer son usine d'eau lourde à Arak (centre).