Désormais, c'est la nouvelle page de François Bracci qui vient de commencer au CSC. Le coach corse a commencé son travail lundi après-midi à Aïn Smara par une séance qui a connu quelques perturbations causées par des supporters très remontés contre les joueurs et le président Bentoubal. D'ailleurs, ce dernier qui n'a pas assisté à la séance, a prononcé le fameux mot «démission» à ses collaborateurs Arama et Daba. Ce duo a fait passer le mot par la suite aux supporters et aux joueurs, mais rien n'est officiel, car les temps ont changé. Si Bentoubal veut partir, il doit rencontrer le grand manitou «Groupe Tassili» et vu la situation alarmante dans laquelle se trouve le CSC, il y a de fortes chances que la compagnie aérienne refuse la démission du président de la SSPA/CSC. Pour ce qui concerne le retour de Bracci au Chabab, ce dernier avoue être très heureux et aussi reconnaissant pour ce club qui lui a permis de découvrir le football algérien : «Le CSC est une légende qui dure depuis plus d'un siècle, il appartient à une ville de football qui ne vit que pour ce sport, avec cette folie et forte pression populaires qu'il faut savoir gérer et vivre avec, comme Marseille, quoi !» Côté objectifs, Bracci semble très optimiste et dit avoir une idée précise sur le groupe : «Je suis consultant à Canal Algérie et j'ai déjà visionné les matchs du CSC. Mon défi est de faire renaître le club en championnat, lui redonner la grinta et cette hargne pour revenir au-devant de la scène. Je ne tremblerai pas et on a besoin de l'amour et du soutien de notre public pour réussir notre mission.»