Trois jours après le début du ratissage de la forêt de Boumhani, au sud-ouest de Tizi Ouzou, 27 militaires ont été blessés par l'explosion de bombes artisanales. C'est pour éviter le piège des mines que l'ANP a dépêché sur les lieux des unités spécialisées dans le déminage et l'ouverture des pistes. Des équipes du génie militaire et des artificiers, en plus de centaines d'hommes, se trouvent aujourd'hui mobilisés pour anéantir un des groupes du GSPC, qui a semé la mort à l'ouest de la wilaya de Tizi Ouzou et une partie de Boumerdès. Hier, au troisième jour de l'offensive, les militaires continuaient toujours à pilonner certains endroits de la forêt, alors que le nombre de terroristes encerclés dans cette zone variait d'une source à l'autre. Entre 15 et 20, selon certaines et une soixantaine selon d'autres sources, qui précisent que le groupe se serait scindé en deux ou trois petits groupes, tentent de sortir du piège que l'ANP a mis en place tout autour de la forêt de Boumhani. L'importance des renforts acheminés, hier et avant-hier, montre que l'armée voudrait en finir avec ce groupe avant d'entamer d'autres opérations de nettoyage du maquis du GSPC en Kabylie. Par ailleurs, l'on apprend que le terroriste abattu, avant-hier au petit matin, n'a pas encore été identifié, même si les services de sécurité considèrent que c'est un élément important du groupe.