Le procès de 23 personnes impliquées dans l'affaire de l'autoroute Est-Ouest, dont la plupart sont des cadres du ministère des Travaux publics, débutera mercredi prochain, selon le rôle complémentaire de la deuxième session criminelle 2014 du tribunal d'Alger. Parmi les accusés figurent également des entreprises étrangères (chinoise, suisse, japonaise, portugaise et canadienne) poursuivies pour «association de malfaiteurs», «abus d'influence», «corruption» et «blanchiment d'argent», ajoute la même source. Les autres mis en cause sont accusés d'«association de malfaiteurs», «abus de pouvoir», «corruption» et «dilapidation de deniers publics», précise la même source. L'affaire a éclaté suite à une plainte déposée par le ministère des Travaux publics contre l'ex-directeur des nouveaux projets à l'Agence nationale des autoroutes (ANA), après la découverte de pots-de-vin versés par des compagnies étrangères à certains responsables du ministère en vue d'obtenir ce marché, selon une source judiciaire sûre. Plusieurs dépassements et infractions ont été enregistrés dans le projet de l'autoroute Est-Ouest d'un coût de 6 milliards de dollars, attribué en 2006 au groupe chinois Citic-CRCC, a ajouté la même source. Le projet s'étend sur 1700 km avec un coût de 8 millions d'euros par kilomètre.