Depuis quelques années, l'on assiste, aussi bien dans la wilaya de Tizi Ouzou, que partout sur le territoire national, à l'apparition de maladies rares, chez des enfants et des adultes des deux sexes. Et devant l'impuissance des parents et des proches, souvent de modestes conditions sociales, c'est le recours à des SOS, des affiches à travers les villes et les médias, en quête de solidarité. On se rappelle de la noble initiative, en 2014, du comité du village Adrar At Kodia et du maire d'Aghribs, qui ont eu recours à une opération de collecte d'argent pendant 15 jours, espérant sauver par là, la regrettée Hayet Ouakouak, décédée en février dernier au CHU de Tizi Ouzou, faute de donneur de la moelle osseuse compatible. Aujourd'hui, ce sont la famille et les proches de Mme Farida Meftah (33 ans), mère d'une fillette, habitant Tizi Ouzou, qui font appel instamment aux autorités nationales de la Santé, ainsi qu'aux bénévoles et charitables à venir en aide en faveur de cette jeune mère pour s'en sortir d'une «cirrhose cryptogénétique» nécessitant une prise en charge à l'étranger. Sa guérison demande une intervention de transplantation du foie, comme il est souligné par le document que lui a établi l'Unité de transplantation hépatique des hôpitaux de Marseille. Toute aide pour sauver cette jeune mère est la bienvenue. Ammour Massinissa, du village Timerzouga (commune de Fréha), 27 ans, est un autre jeune homme qui nécessite soutien de l'Etat et des citoyens. Ses parents, aux ressources très modestes, sont en plus atteints, ainsi que son jeune frère, de maladies chroniques. Atteint de l'insuffisance rénale aigue dès l'âge de 10 ans, Massy Ammour est greffé une fois en Algérie à l'âge de 12 ans du rein de sa maman. A l'âge de 20 ans, il perd son greffon et est ainsi soumis à trois dialyses par semaine. Aujourd'hui, son état de santé périclite davantage. Son salut dépend d'une greffe d'urgence en France. Un élan de générosité envers ces malades est souhaité.