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Quatre nouveaux incinérateurs pour le CHU de annaba
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Publié dans El Watan le 31 - 03 - 2015

Depuis l'ouverture des cliniques privées dans la wilaya de Annaba, aucune d'entre elles ne dispose d'un incinérateur de déchets septiques. Tous les incinérateurs sont implantés dans les unités du CHU de Annaba et des établissements publics de santé de proximité (EPSP).
Peut-on être rassuré quant à la bonne gestion des déchets hospitaliers dans la wilaya ? Oui, répond le Pr Abdelaziz Lankar, le directeur général du CHU.
Pour étayer ses dires, il révèle que son établissement a acquis récemment quatre nouveaux incinérateurs modernes, en remplacement à ceux existants. «Ces nouveaux incinérateurs dont deux sont déjà préinstallés au niveau des hôpitaux de Ibn Sina et St Thérèse (pédiatrie).
Les deux autres, concernent les unités de IbnRochd et Dorban. Entrés en service, ils seront de loin moins polluant que les anciens incinérateurs. Parallèlement, nous avons acquis 408 000 sachets destinés aux déchets septiques et ménagers. Pour la sélection, les premiers sont de couleurs jaune et noire pour les seconds dont le ramassage se fait par la commune de Annaba. Quant aux jaunes, ils passent au four», rassure-t-il. Connus pour être polluants, ces nouveaux incinérateurs, affirme le Dr Réda Lehtihet, le directeur de la Santé de Annaba, «ne le sont pas, car se sont les mêmes incinérateurs qui sont utilisés dans les hôpitaux de Paris (France)».
un système de codification
Pour la gestion des déchets hospitaliers dans le secteur public, Derradji, le secrétaire général du même CHU se veut rassurant, en révélant que : «des inspections quotidiennes sont à pieds d'œuvres pour vérifier la bonne gestion de ces déchets dangereux pour la santé publique. Pour ce faire, les sachets jaunes sont codifiés par services pour situer les responsabilités en cas d'un incident». Et si pour le CHU de Annaba, le problème de traitement des déchets hospitaliers ne pose pas, il n'en est pas de même pour les cliniques privées.
En effet, jusqu'à preuve du contraire, aucune d'entre elles ne dispose d'un incinérateur. Où partent, alors, les déchets hospitaliers de ces cliniques privées dont plusieurs assurent des accouchements et des interventions chirurgicales allant jusqu'à l'amputation de membres? Pour les unes, elles sont conventionnées avec le CHU sinon avec deux entreprises privées assurant cette destruction dans les normes dont le service est payant. Mais il existe d'autres, dont les propriétaires sont peu consciencieux, qui préfèrent jeter leurs déchets, avec parfois des pièces anatomiques, dans des décharges au lieu de payer la prestation couteuse de l'incinération.
Pour ce faire, l'opération coutera les frais de transport versés dans les poches d'un chauffeur de camion évitant ainsi le recours à l'autorisation communale. Mais ces pratiques représentent un risque de contamination pour les citoyens et notamment les animaux.
En effet, à défaut d'incinération de toutes ces ordures toxiques, des dizaines de vaches se nourrissent des détritus abandonnés, notamment d'origine hospitalière, ce qui contribue à infecter la chaîne alimentaire, dont le citoyen annabi est la première victime.
Pis encore, l'analyse du lait provenant des vaches laitières de ces régions où l'on déverse ces déchets pourrait révéler des résultats inquiétants, en matière de prophylaxie. L'urgence d'un contrôle plus rigoureux de cet aspect de la pollution s'impose, tout autant que la définition des seuils précis de gestion de tous les déchets.


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