L'assemblée générale élective, tenue jeudi dernier au centre de formation professionnelle Didouche Mourad afin d'installer le bureau et conseil de wilaya de l'UNJA, a été marquée par des échauffourées. En présence du secrétaire national chargé de l'organique, les contestataires présents sur les lieux ont déclaré « non conforme aux textes la réunion » et plaidé en faveur de la reconduction de leur chef de file, en l'occurrence M. Djelaïlia à la tête de l'organisation. Approché par nos soins, ce dernier a déclaré : « La situation organique de l'UNJA à l'échelle de la wilaya est litigieuse et ne peut de ce fait faire l'objet d'une quelconque AG élective avant que la justice ne tranche sur l'affaire ». Et d'ajouter : « Toute démarche est caduque sans consentement de la base militante qui ne peut tolérer que soient piétinés les textes en vigueur. Le quorum requis n'a pas été atteint et nous n'avons pas encore présenté notre bilan moral et financier ». De son côté, un membre du bureau nouvellement installé a ainsi commenté l'événement : « La restructuration de l'UNJA à Souk Ahras a été couronnée jeudi dernier par l'élection dans la transparence d'un bureau de wilaya composé de neuf membres présidé par M. Bounaâdja l'un des plus anciens militants de notre organisation. Pas moins de 21 communes ont tenu à participer à ce rendez-vous décisif ». Le même interlocuteur ajoutera : « Ceux qui contestent aujourd'hui la tenue de cette AG tentent vainement d'arrêter le vent du renouveau ». Par ces dissensions l'UNJA, organisation autrefois à l'abri des clivages, emboîte le pas à l'UGTA paralysée à Souk Ahras par une opposition composée des secteurs de l'industrie et de la Fonction publique. Sont-ce les prémices du déclin des organisations de masse à Souk Ahras ?