Les participants au séminaire national sur l'exploitation et l'investissement des biens wakfs en Algérie ont mis l'accent, lundi à Batna, sur la nécessaire promotion du rôle du wakf en matière de développement humain. Au cours de cette rencontre de deux jours, organisée par la faculté des sciences humaines, sociales et islamiques de l'université de Batna, sous le thème «L'exploitation et l'investissement des biens wakfs : problématique, mécanismes et solutions», les conférenciers ont souligné la nécessité de valoriser et de généraliser les projets wakfs, un concept qui trouve son origine dans la civilisation musulmane et s'inspire des fondements et des préceptes de l'islam. S'exprimant lors de son allocution d'ouverture, le Dr Salah Boubchiche, doyen de la faculté organisatrice, a souligné que la rencontre se penchera, entre autres, sur les résultats des expériences menées dans ce domaine. De son côté, le directeur des wakfs, de la zakat, du hadj et de la omra au ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, Abdelouahab Bertima, a estimé que ces biens sont «appelés à augmenter pour dépasser les quelque 10 000 biens recensés en 2014, grâce à la stratégie de la tutelle». Il a également souligné que les wakfs ont fait l'objet, en Algérie, d'actes de destruction et de pillage par le colonisateur français qui «n'a pas pu aliéner les repères et les valeurs du peuple algérien». M. Bertima a également fait part de l'examen de 68 projets d'investissement dans les biens wakfs dans 32 wilayas du pays.