Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Ali Benflis. Président de Talaiou El Houriyet : Poursuivre le combat avec encore plus de conviction Mais oui, après la défaite il reste... une vie politique
Après dix ans d'absence de la scène politique, l'ex-chef de gouvernement algérien, Ali Benflis, s'est présenté pour la deuxième fois après l'élection présidentielle de 2004 et a récolté 12,18% de suffrages. Aujourd'hui, Ali Benflis finalise la création de son parti, Talaiou El Houriyet. Il se dit «ni aigri, ni revanchard, ni découragé». «D'abord parce que je suis convaincu du détournement du suffrage populaire. Ensuite parce que je n'ai jamais lié mon combat politique à ma propre personne.» Par ailleurs, il affirme «poursuivre ce combat avec encore plus de conviction, de détermination et de responsabilité». Compte tenu de «la situation de crise que vit notre pays, j'ai consacré beaucoup de temps à réfléchir à une démarche de sortie de crise que j'ai voulue pacifique, consensuelle, graduelle et dont j'ai fait part à l'opinion publique. Je coordonne le Pôle des forces du changement qui se réunit régulièrement», précise-t-il. Il est membre de l'Instance de concertation et de suivi de l'opposition (ICSO). Depuis avril 2014, il effectue de nombreux déplacements dans plusieurs villes du pays «pour prendre la parole lors d'activités organisées par des partis politiques». Et rencontre chaque jour des personnalités, tous secteurs confondus, avec lesquelles il a généralement des échanges de vues sur la situation du pays. Ali Benflis affirme ne pas «avoir changé d'un iota le jugement que j'ai porté sur cette élection, à savoir le détournement de la souveraineté populaire pour prolonger la vacance du pouvoir. Je considère aujourd'hui qu'il n'est plus possible de tenir une consultation électorale crédible dans notre pays sans que celle-ci ne soit organisée et supervisée dans toutes ses étapes par une commission électorale réellement indépendante».