Le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Mohamed Nebbou, a souligné hier, lors de la réunion du conseil fédéral de son parti tenue à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, que sa formation politique maintiendra le cap du consensus national. «Il y a des avancées considérables dans notre démarche de construction du consensus national. Nous allons exploiter toutes les pistes pour y arriver. Nous avons mis sur pied des commissions de réflexion au sein des structures du parti pour élaborer une stratégie visant à atteindre 48 fédérations à l'échelle nationale, et ce, grâce au travail des militants. D'ailleurs aujourd'hui, grâce au FFS, les choses commencent à changer. Notre parti veut la stabilité et le développement de notre pays dans l'intérêt du citoyen. Il ne peut pas y avoir de stabilité sans le consensus national», a-t-il déclaré, avant d'exhorter les militants de son parti à venir assister au meeting prévu samedi prochain à Alger. «C'est un devoir de dire la vérité aux citoyens. Le meeting, prévu le 18 avril à Alger, revêt un caractère particulier. Nous allons aussi l'exigence de l'officialisation de la langue amazighe», a-t-il ajouté. De son côté, Rachid Halet, député et membre de l'instance présidentielle du FFS, a ajouté, dans le même contexte : «Le but de notre parti est de continuer un combat séculaire pour la construction de la nation algérienne. Nous maintiendrons le cap du consensus national car c'est la seule solution, surtout quand il y a la cohésion des hommes et la cohérence des décisions.» Pour sa part, Farid Bouaziz, premier secrétaire fédéral du vieux parti de l'opposition à Tizi Ouzou, a estimé qu'il est «nécessaire de travailler avec l'administration pour négocier l'intérêt de la population et arracher des projets pour notre région».