La vidéo d'un enfant terrorisé par un chien dressé pour l'attaque a occupé la Toile via YouTube et facebook depuis quelques jours soulevant l'indignation. Les quatres adultes auteurs de cette sinistre «partie de rigolade» ont été arrêtés hier à Oran. Les quatre sinistres individus qui ont terrorisé un enfant de 7 ans en le poussant dans les griffes d'un chien de race, et dont les images ont fait le tour de la Toile via YouTube et facebook, ont été arrêtés, hier à Oran, par les éléments de la Sûreté nationale. Le chien a été confisqué à ses propriétaires. Il faut noter que depuis quelques jours, des scènes insoutenables circulent sur internet où on voit un enfant en bas âge tentant de s'échapper des crocs d'un chien dangereux, et cela sous l'œil amusé de quatre adultes qui, au lieu de le sauver, le poussaient au contraire dans les griffes de l'animal. Cette scène innommable s'était déroulée, il y a deux mois de cela, à Oran, plus précisément dans le quartier populaire Victor Hugo, relevant du secteur urbain d'Ibn Sina. Cela dit, ce n'est que ces derniers jours, après avoir posté la vidéo de cet acte ignoble sur internet, qu'elle a provoqué l'émoi et l'indignation générale en Algérie. Les parents de la jeune victime n'avaient déposé aucune plainte au moment des faits, d'où le fait que la police n'avait pas eu vent de cette affaire plus tôt. La victime de cet acte cruel s'appelle Aymen Nour El Islam. Agé d'à peine 7 ans, Aymen est en première année du cycle primaire. Après que la vidéo montrant cette scène d'une rare violence a provoqué un tohu-bohu sur la Toile, et mis en émoi tous les Algériens, le procureur de la République près le tribunal d'Oran a ordonné, dans la matinée d'hier, aux services de la Sûreté nationale de mener une enquête afin d'identifier les individus sans-cœur, auteurs de cet acte abject. Aussi, forts de l'instruction judiciaire, les éléments de la sûreté de wilaya se sont dépêchés, hier matin, à arrêter les sinistres individus, qui étaient au nombre de quatre. Ces derniers devront comparaître, sous peu, pour répondre de leur acte. A noter que ces faits se déroulent au moment où une campagne est lancée pour préserver les enfants de toutes formes de violence.