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Louisa Hanoune affirme que deux ministres font «honte» à la République : celui de la Santé et celle de la Culture.
Louisa Hanoune accuse : «Il y a des délinquants au sein du gouvernement Sellal»
Publié dans El Watan le 29 - 04 - 2015

Dans l'Algérie de 2015, il y a de la délinquance ministérielle. Je comprends la délinquance juvénile, mais celle des ministres, je ne lui trouve pas de définition.
Oui, je le dis, il y a des ministres délinquants !» Ce constat des plus négatif est établi par Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, à l'ouverture des travaux du bureau politique de son parti. La patronne du PT ne tergiverse pas et cite, entre autres, deux ministres qui font presque «honte» à la République : Mohamed Boudiaf et Nadia Labidi.
Au ministre de la Santé qui l'a insultée avant de l'accuser d'avoir des affinités avec des puissances étrangères, elle répond que le félon est celui qui veut déformer la Révolution algérienne et privatiser les soins dans notre pays et non celui qui dénonce la corruption et les malversations.
«Les Algériens savent parfaitement qui est au service de l'Etat et du peuple et qui agit pour le compte de personnes occultes. Le ministre de la Santé a déversé des insanités contre moi parce que j'ai critiqué le contenu du projet de loi sur la santé. Mais qu'est-ce que c'est que cette République ! Moi je suis dans mon rôle», s'est insurgée Mme Hanoune, qui demande une commission d'enquête pour faire la lumière sur le marché octroyé par M. Boudiaf à une personne qui travaille dans le secteur des travaux publics.
Pour la leader du PT, ce ministre fait partie de cette oligarchie qui vise la dilapidation des biens de l'Etat. Transition toute faite, Mme Hanoune tire sur les «nouveaux riches» qui rencontrent des ambassadeurs de différents pays pour discuter de la politique algérienne. C'est pour elle un indicateur très clair qui montre comment les missions de l'Etat sont détournées par cette oligarchie. Une oligarchie qui ne peut vivre ni naître qu'à partir de la matrice de l'Etat, se nourrit de ses marchés et se transforme en un monstre.
La matrice de l'état
Cela confirme, dit-elle, le caractère totalitaire de cette oligarchie. De l'avis de Mme Hanoune, cette oligarchie – dont la plupart ont démarré de zéro – ne compte pas sur ses fonds propres, mais exclusivement sur ses relations avec les cercles du pouvoir. Cette oligarchie ne veut pas d'une loi qui régule l'économie nationale car elle veut avoir le monopole sur tous les secteurs juteux. Comment donc s'en débarrasser ? Mme Hanoune propose de rompre le cordon ombilical ente l'Etat et cette oligarchie en chassant les ministres qui organisent le siphonage du patrimoine et des deniers publics.
Au gouvernement, il n'y a pas seulement des hommes délinquants, il y a aussi des femmes qui se comportent, selon Mme Hanoune, en «véritable délinquante, comme un chef de bande» ; il s'agit de la ministre de la Culture. «Ce que j'ai révélé est très minime par rapport aux autres dossiers, qui sont en notre possession, liés à la corruption et aux détournements. Je défie Mme Labidi d'aller en justice et de nous poursuivre pour diffamation. Nous avons une pile de dossiers sur ses agissements», lance Mme Hanoune, qui dénonce le comportement de la ministre qui lui a envoyé des barbouzes chez elle : «Si j'avais du temps a perdre j'engagerai des poursuites judicaires contre ses pratiques, mais étant une femme politique, je m'attarde sur les malversations.
Je précise que je n'ai aucun problème personnel avec la ministre.» Mme Hanoune révèle avoir averti Mme Labidi sur ses pratiques douteuses : «Cela fait une année que nous avons des dossiers sur Mme Labidi. J'étais gênée de les rendre publics par respect pour la femme algérienne et pour ne pas porter préjudice au combat des femmes intègres. Mais ma patience a des limites ! En plus, je ne peux pas me taire sur des affaires de corruption.»
Mme Hanoune affirme que le Premier ministre est intervenu a plusieurs reprises pour «rétablir certaines choses, mais jusqu'à quand», s'interroge-t-elle. Pour Mme Hanoune, il est urgent d'assainir le gouvernement de la gabegie : «Il y a urgence car les scandales se multiplient en cascade. Il est inadmissible d'attendre un remaniement pour opérer un toilettage au sein du gouvernement. Il faut tout de suite enlever les ministres qui portent atteinte à l'Etat.»


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