Les participants au 1er colloque international sur l'énergie scolaire, organisé lundi à l'université Bachir El Ibrahimi de Bordj Bou Arréridj, ont appelé à la diversification des sources d'énergies renouvelables en Algérie, notamment solaires et éoliennes. Les participants ont rappelé, dans ce contexte, que l'Etat algérien ambitionne de faire produire à partir, notamment de l'énergie solaire, 40% de ses besoins en électricité d'ici à 2030. Il a été souligné que cet ambitieux objectif requiert des efforts conjugués et simultanés pour le développement de la recherche scientifique, l'implication d'industriels et d'investisseurs et l'actualisation de la législation en la matière. «Le monde recherche des alternatives aux énergies fossiles et le solaire s'offre comme la meilleure alternative», a souligné le Dr Daniel Ayuk Mbi Egbe, coordinateur du Réseau africain pour l'énergie solaire (Ansol). Pour le Dr Rouabeh Zouhir, président du colloque, la rencontre vise à déterminer parmi les 1366 technologies existantes celles qui sont les mieux adaptées aux conditions prédominant en Algérie. Initiée par le laboratoire Matériaux et systèmes électroniques de l'université Bachir El Ibrahimi et le réseau Ansol, la rencontre est aussi un espace de rencontre et d'échanges entre chercheurs et spécialistes en énergies renouvelables, selon les organisateurs. Des universitaires du Ghana, de Turquie, du Maroc, du Cameroun, du Burkina Faso, de Malaisie, d'Australie, des Emirats arabes unis, du Qatar et d'Arabie Saoudite participent à cette rencontre de deux jours placée sous l'égide du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.