La nouvelle année scolaire sera, une nouvelle fois, marquée par un déficit en encadrement que seule l'affectation de nouveaux postes budgétaires pourra combler. Les besoins exactes demeurent inconnus pour le moment mais ils seraient de loin très importants, à en croire une source digne de foi. En attendant, les services de l'éducation doivent se débrouiller pour trouver les enseignants et les chefs d'établissements devant diriger les nouvelles infrastructures scolaires. Il s'agit de deux lycées, trois CEM et huit écoles primaires, implantés un peu partout à travers la wilaya. A ceux là viennent s'ajouter dix cantines scolaires qui portent à plus de 250 le nombre de ces établissements assurant une restauration pour la moitié de la population scolarisée. Celle-ci est estimée à 258 069 élèves dont 141 530 au niveau du primaire et 84 395 dans le moyen. Par ailleurs, le secteur fait l'objet d'une importante opération d'éradication des établissements scolaires en préfabriqué, construits suite au séisme d'octobre 1980. L'action qui a été déjà entamée l'année dernière, concerne 214 structures des trois paliers, dont le plus gros est situé au niveau des communes voisines de Chlef, Chettia, Oum Drou et Sendjas. Le programme de remplacement de ce type de constructions, tel qu'arrêté par le gouvernement, devrait prendre fin avant 2009.