Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a affirmé, hier à Alger, que les informations rapportées par certains médias sur le manquement des institutions algériennes spécialisées quant à la prise en charge du dossier de prévention du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme n'étaient qu'«une tempête dans un verre d'eau sans fondement aucun», soulignant que l'Algérie «a actualisé» ses lois en la matière. Il a précisé également que «du point de vue technique, des rapports sont adressés au GAFI», faisant remarquer que «l'Algérie avait actualisé ses lois et informé les parties concernées». Le Groupe d'action financière (GAFI) est un organisme intergouvernemental créé en 1989 lors du sommet du G7 à Paris. Il est chargé de la lutte contre le blanchiment d'argent à l'échelle internationale. «Du point de vue technique, ce groupe international rend publics des bulletins et recommande aux institutions bancaires de faire preuve de vigilance avec certains pays qui n'ont pas encore adapté leurs législations», a poursuivi M. Lamamra, avant d'ajouter que «l'Algérie l'avait fait à travers l'enrichissement de ses lois et la mise en place de mécanismes qui veilleront à leur application».