Yémen Près de 16 millions de Yéménites n'ont plus accès à l'eau potable, deux mois après le début d'une campagne de bombardements menée par une coalition arabe conduite par l'Arabie Saoudite pour venir à bout des rebelles houthis, a indiqué hier l'organisation humanitaire Oxfam. «Les raids aériens, les combats au sol et les pénuries de carburant signifient que trois millions de Yéménites supplémentaires sont privés d'eau potable», portant à au moins 16 millions le nombre total de Yéménites dans cette situation, a précisé Oxfam dans un communiqué.
Libye Human Rights Watch a rapporté hier que les habitants étaient pris au piège dans le centre-ville de Benghazi (est), deuxième ville de Libye, les milices n'autorisant pas leur départ alors que plusieurs quartiers sont en proie depuis des mois à des violences meurtrières. «Des familles libyennes et des civils étrangers sont pris au piège dans le centre-ville de Benghazi, qui est le théâtre de violents combats, notamment les quartiers d'El Blad, Sidi Khreibish et El Sabri», souligne l'ONG basée à New York, qui précise que «les militants qui contrôlent ces zones n'autorisaient pas les civils à partir» tandis que l'armée n'autorisait plus les départs, si ce n'est via des passages sécurisés en coordination avec le Croissant-Rouge libyen. Palestine L'Autorité palestinienne s'est élevée, hier, contre des propos présumés du Premier ministre Benjamin Netanyahu, exprimant son désir de négocier l'annexion future de colonies juives de Cisjordanie occupée. Le quotidien Haaretz a cité hier «une source israélienne» informée de la teneur de la rencontre qu'a eue la semaine dernière M. Netanyahu avec la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, selon laquelle le Premier ministre israélien souhaiterait reprendre les négociations avec les Palestiniens, pour parvenir à des arrangements sur les frontières des blocs de colonisation qu'Israël annexerait dans le cadre d'un accord de pais . Mali Un Casque bleu bangladais a été tué et un autre grièvement blessé, lundi soir à Bamako, alors que la Minusma est régulièrement attaquée dans le nord du pays, la région la plus dangereuse depuis la Somalie dans les années 1990. Toutes les pistes étaient envisagées, hier, pour ce décès qui intervient alors que le climat s'est alourdi entre la force de l'ONU et le président malien ainsi que les groupes armés soutenant le gouvernement. «Hier soir vers 19h30, un incident impliquant un véhicule de la Minusma a eu lieu dans les environs de l'aéroport de Bamako», a annoncé hier la force de l'ONU dans un communiqué.