Au total, soixante-dix constructions illicites érigées dans le village de Bouâmama, à l'entrée de la commune de Hassi Mefsoukh, seront démolies une fois que les 100 familles concernées auront été relogées dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, indique-t-on du côté de l'APC. Cette opération sera lancée la semaine prochaine. La commune a procédé dans le cadre de cette action d'envergure au recensement de toutes les habitations de fortune lesquelles seront démolies conformément aux orientations de la wilaya d'Oran. Cette démolition permettra de barrer la route à d'autres squatteurs et éviter par conséquent que de nouvelles familles s'installent et revendiquent des logements. Ce scénario déjà vécu dans d'autres communes d'Oran a contraint les responsables locaux à prendre les mesures qui s'imposent. Tout relogement sera suivi d'une opération de démolition des habitations occupées auparavant. Ces habitations de fortune font partie d'une importante vague de constructions illicites que les autorités locales ont inscrit dans leur programme de démolition. Pas moins de 150 bidonvilles ont été recensés à Oran. Le plus grand nombre des constructions illicites a été recensé au niveau des communes de Sidi Chami, Arzew, Benfréha, Es Sénia et hai Bouamama (ex El Hassi). Les autorités locales ont décidé de ne reloger que les familles recensées en 2007. Les autres occupants qui se sont installés au niveau des bidonvilles après 2007 ne sont pas concernés par les opérations de relogement. La wilaya d'Oran a connu plusieurs opérations de distribution de logements sociaux. Toutefois, la logistique qu'il faut mobiliser à chaque relogement nécessite d'énormes moyens, ce qui contraint les services techniques de la wilaya à opter pour des quotas gérables. Les bénéficiaires de ces décisions ont été recensés et identifiés grâce au fichier national.