Les 14 et 15 juin se tiendra, au siège de l'Assemblée populaire nationale (APN) à Alger, la rencontre internationale des femmes parlementaires. Organisée conjointement par l'APN et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), cette rencontre vise à éliminer les discriminations de genre, y compris dans la représentation politique. Elle aura pour but cette année de capitaliser les résultats obtenus jusqu'à présent et à «inviter à une réflexion sur l'effectivité et la durabilité de cette représentation féminine dans les assemblées élues», indique un communiqué. Selon Cristina Amaral, coordinatrice résidente du Système des Nations unies en Algérie et représentante résidente du PNUD, cette rencontre a aussi pour but de «poser les premiers jalons de la constitu tion d'un forum national de femmes parlementaires algériennes et aussi pour encourager l'établissement d'un forum international de femmes parlementaires de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) et de l'Afrique». Intitulée «Forum de femmes parlementaires en Algérie, forum des femmes parlementaires des régions MENA et Afrique : réflexion sur leur mise en place à travers un échange international de bonnes pratiques et leçons apprises», cette conférence fera suite à la conférence internationale tenue en 2013 à Alger, et qui a abouti à la Déclaration d'Alger qui à proposé 12 recommandations. Cette manifestation verra la participation notamment de Gusti Kanjeng Ratu Hemas, la reine de la principauté de Jogjakarta en Indonésie, ainsi que des représentantes du Brésil, du Rwanda et du Sénégal, de l'Espagne, du Maroc, de Tunisie, du Sénégal, de Jordanie... Il est à noter que l'Algérie s'est hissé en 2012 au premier rang des pays de la région MENA en termes de représentation politique des femmes dans les assemblées élues, avec un pourcentage de 31,6%.