Bien que dans certaines régions, notamment celles du nord de la wilaya de Tébessa, la pénurie d'eau potable ne se pose plus, surtout après le renforcement depuis le barrage de Aïn Dalia (wilaya de Souk Ahras) des localités de Ouenza, Boukhara et récemment la commune d'El Méridj, de plus de 6000 mètres cube par jour, le problème de manque de cette substance vitale persiste toujours au sud de la wilaya et la cause est due essentiellement à la faible pluviométrie entrainant le tarissement de plus de 14 puits dans la région de Chéria et Bir el Ater. Ainsi, et comme solution d'urgence, le wali de Tébessa a ordonné dans une séance plénière tenue avant-hier au siège de la wilaya, aux présidents d'APC et chefs de daïras, ainsi que le directeur du secteur hydraulique et celui de l'algérienne des eaux, d'utiliser tous les moyens en parlant du matériel roulant que dispose chaque mairie à l'approvisionnement en eau potable des quartiers et les régions éparses qui présentent un problème de manque de cette matière, et ce, durant le mois du ramadan. «Le problème du manque d'eau est une affaire qui incombe aux communes» a-t-il dit dans son intervention. Lors de cette rencontre qui se voulait une concertation avec les élus d'APC et d'APW, M. Beliouz a insisté sur la réhabilitation et l'extension du système d'alimentation en eau potable, ainsi que le rétablissement des pannes électriques au niveau des forages et autres. Reste la direction de l'hydraulique de la wilaya qui n'est pas indemne de critiques pour les projets d'AEP qui trainent. On peut citer à titre d'exemple, le projet d'alimentation en eau potable de la commune de Boulhef Dyr qui accuse un retard de plus de 2 ans . Chaque été, les citoyens de la majorité des communes de la wilaya vivent une situation pénible à cause du manque d'eau potable. Désespérés, les citoyens se tournent souvent vers la direction de l'algérienne des eaux pour se plaindre ou, à défaut, recourir aux actions de la rue, seuls moyens pour eux pour se faire entendre et résoudre éventuellement ce problème qui faisait souvent l'objet de promesses mensongères de la part des responsables.