Harmoniser la règlementation et les normes locales avec celles de l'UE et mettre à niveau les différents contrôles vétérinaires ont été deux axes de travail d'un séminaire réunissant les vétérinaires de 11 wilayas, cela afin de satisfaire à la norme internationale ISO/CEI/17020 recommandée par l'organisation mondiale de la santé animale. Des experts de l'Union Européenne ont encadré la rencontre dans la perspective d'améliorer la sécurité sanitaire des produits alimentaires d'origine animale pour leur commercialisation sur le marché intérieur et de faciliter leur exportation vers l'UE. Par ailleurs, il ne s'agit pas simplement de contrôle à l'abattoir mais du suivi de l'animal, pour ce qui est de la production de viande rouge, depuis sa naissance jusqu'à l'abattoir. Cela doit en conséquence mobiliser l'ensemble des acteurs intéressés que sont les chambres d'agriculture, le mouvement associatif, les transformateurs d'aliments et autres. Mieux, la traçabilité doit s'effectuer par l'élaboration d'un système d'identification, d'enregistrement et de suivi des animaux, lequel système doit reposer sur une base de données informatiques consultable. Enfin, cette action dans laquelle notre pays est en jumelage avec l'Italie et la France, et qui s'inscrit dans un programme de renforcement des capacités de contrôle des services vétérinaires en vue de les rapprocher des standards européens, a été lancée en 2014 pour s'achever en avril 2016. Elle est à ce jour à 50% de taux d'avancement. Cependant, sachant le poids de l'informel dans l'économie algérienne, la question se pose de savoir si l'échéance 2016 est raisonnable pour finaliser le projet.