Les premières pluies de l'automne sont à craindre, selon les services de la protection civile, car elles menacent beaucoup d'immeubles classés vieux bâti ou carrément menaçant ruine à travers les différents quartiers d'Oran. Un premier constat fait état de la nécessité absolue de la restauration de ces bâtisses. Dans ce cadre, les services de l'urbanisme, de l'OPGI et de l'APC recensent les immeubles qui connaissent une dégradation avancée et les terrains qui se trouvent à l'intérieur du tissu urbain et qui sont récupérables dans l'immédiat. Selon les premiers éléments de cette opération d'identification, 41 700 m2 vont être récupérés pour y réaliser des projets d'utilité publique, selon les recommandations du wali. Il importe de signaler que la ville d'Oran compte, selon les statistiques de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), 1 990 immeubles menaçant ruine, dont 1 596 sont gérés par cet office et le reste par le privé. La plupart de ces logements, qui connaissent une dégradation avancée, se situent dans les anciens quartiers populaires de la wilaya. 3 442 au centre ville, 2 322 à Saint Pierre, 1 366 à Ed Derb et 1 250 à Saint Antoine. L'identification de ces habitations demeure difficile, surtout celles appartenant au privés qui refusent souvent l'accès aux services chargés de cette opération. Ces propriétaires appréhendent, nous dit-on, le paiement des frais de la restauration.