La restauration des immeubles menaçant ruine demande de gros moyens financiers. Rien que l'opération de recensement technique de ces bâtisses nécessitera, selon la direction de l‘Urbanisme, 400 millions de Da. Cette dernière qui attend la réponse des services compétents, devra classer ces constructions selon leur état. Il sera question de démolir les immeubles qui sont dans un état de vétusté très avancé et de restaurer ceux qui nécessitent des rénovations. Le problème du vieux bâti inquiète sérieusement les citoyens qui appréhendent l'arrivée de l'hiver, saison caractérisée par la multiplication des effondrements des anciennes bâtisses, coûtant la vie à ses occupants. La dégradation de l'immobilier est aussi à l'origine d'une perte considérable de biens matériels. Il convient de souligner que la ville d'Oran compte selon les statiques de l' OPGI, plusieurs centaines d'immeubles menaçent ruine. La plupart de ces logements, qui connaissent une dégradation avancée, se situent dans les anciens quartiers populaires de la wilaya. 3 442 se trouvent au centre ville, 2 322 à Saint Pierre, 1 366 à Ed Derb et 1 250 à Saint Antoine.