Nous nous permettons d'attirer votre attention sur l'état financier difficile qui affecte aujourd'hui la maison d'édition fondée par Abderrahmane Bouchène. Comme vous le savez sans doute, Bouchène fonda cette maison à Alger en 1986 et la transféra à Paris (Saint Denis) en 1996 pour les raisons tenant à la décennie noire qui éprouva tant l'Algérie. Tel d'entre vous voulant être édité, vous serez peut-être un jour (s'il tient le coup) édité par ce professionnel du livre intrépide, qui a survécu à ce jour à la débâcle emportant tant d'éditeurs spécialisés dans la production/diffusion d'ouvrages sur l'islam et les sociétés du monde musulman. Nous vous suggérons de jeter un coup d'œil sur son site (www.bouchene.com/). Vous serez — comme nous l'avons été — épatés par l'étendue de son catalogue couvrant les rubriques de la littérature maghrébine en français, des récits de voyage anciens, des essais en sciences sociales et des ouvrages d'histoire. A cette heure, Bouchène est le dernier éditeur abordant un répertoire aussi étendu de livres portant sur le Maghreb, avec un tropisme algérien qui ne le dispense nullement d'aller voir du côté de la Tunisie et du Maroc. Mais nous direz-vous, que pouvons-nous faire pour aider cet éditeur en difficulté ? Il y a des officines spécialisées à cet effet. A elles de jouer ! Nous pensons qu'il ne faut pas en rester là et qu'on peut contribuer à la sauvegarde de cette maison d'édition en achetant les livres qu'elle produit (retour au catalogue en ligne), en parlant autour de vous de Bouchène, et, en premier, à votre libraire favori. Et puis, certains d'entre vous, enseignants chercheurs en activité, peuvent prendre contact avec le/la responsable des achats de livres à la Bibliothèque universitaire dont vous ressortez institutionnellement parlant. Aider Bouchène à redresser la barre incombe à chacun de nous, à la manière dont nous l'entendons bien entendu. Et nul doute que quelques dizaines, quelques centaines d'achats de livres de ses précieuses collections peuvent contribuer à sortir du mauvais pas où se trouve cet éditeur irremplaçable. En vous remerciant de l'attention que vous voudrez bien porter à notre demande, nous vous envoyons nos très cordiales salutations.