La route de la corniche supérieure, très fréquentée pendant la saison estivale, commence à poser de sérieux problèmes aux automobilistes à certains endroits. Les conducteurs de véhicules qui l'empruntent, surtout de nuit, se plaignent de l'absence d'éclairage. L'ouverture, depuis deux années, de la corniche supérieure après les travaux de dédoublement de la voie a contribué, certainement, à l'amélioration du trafic routier sur l'ancienne corniche .Toutefois l'absence d'éclairage public au niveau de cette route très sollicitée en cette période estivale continue de faire jazzer. Malgré plusieurs requêtes, les automobilistes ayant l'habitude d'emprunter durant la nuit le tronçon sont exposés à de réels dangers. «Pourquoi ne pas penser à l'éclairage en même temps que les travaux du réseau routier?» dira Samir, automobiliste. «Il faut encore attendre et subir d'autres désagréments lors des travaux de l'installation du réseau éclairage», ajoute-t-il. Les quelques kilomètres de cette route reliant le lieu-dit Coca à Aïn El Turck sont dépourvus d'éclairage public et, par conséquence, les usagers de cette route sont exposés à un grand danger. Ils souhaiteraient que les autorités publiques se penchent sur ce point car l'éclairage devient plus que nécessaire surtout en cas de panne ou de crevaison. Ces derniers craignent aussi les animaux sauvages comme les sangliers et autres chiens errants qui y prolifèrent à longueur d'année. Le risque des accidents au niveau de cette route est énorme vu la présence de ces bêtes sauvages, entre autres. Selon les connaisseurs, la chaleur et le manque de nourriture poussent ces animaux à la recherche des sources d'eau. Les sangliers migrent ainsi des montagnes vers les plaines et, notamment, les zones agricoles où la nourriture est à portée de groin. Un autre point noir soulevé est l'absence d'un mur en béton en arrivant tout près des deux stops pour aller vers Mers El Kebir ou vers Aïn El Turck. Car avec la déclinaison de la route et le virage qui est très serré, il est primordial d'avoir des freins performants. Si par malheur, un conducteur rate son virage, il ira directement au ravin à cause de l'absence de toute barrière ou muret de sécurité. Mais encore, un phénomène est apparu lors de cette saison estivale sur la corniche inférieure et qui commence à agacer sérieusement les conducteurs : Il s'agit des usagers qui ne respectent aucune loi du code de la route. Certains automobilistes venant d'Aïn El Turck traversent, d'un sens à l'autre, sans scrupule, la ligne continue de la voie qui mène vers Oran pour aller se garer sur la falaise pour admirer le paysage ou pour se prendre en photos, d'où la nécessité de mettre en place un muret en béton pour séparer les deux sens.