Singulière manière de recruter la main-d'œuvre à Tiaret Beaucoup de personnes ont été surprises de voir un Chinois distribuer, au niveau de la gare routière sud de la ville de Tiaret, un avis de recrutement de main-d'œuvre sur lequel il est repris les horaires de travail et même le salaire versé à la journée et jusqu'au prix du mètre carré à honorer pour les manœuvres, plâtriers et autres carreleurs. Singulière manière de procéder, quand on sait que la loi exige le passage par le bureau de l'ANEM et l'inscription d'éventuels candidats. A s'y méprendre, la main-d'œuvre de base manque tant à nos projets. La situation profite en ces moments aux subsahariens en quête d'argent, au moment où nos jeunes compatriotes fuient les chantiers pour les mirages que suscitent les financements Ansej via les banques publiques. La CAAT refuse d'indemniser un émigré Un émigré entrant au pays pour des vacances il y a quelques années a souscrit une assurance automobile dans le bateau avec la compagnie nationale CAAT, dont la «tous risques» lui a été refusé. A la fin des vacances, il a été victime d'un accident (choc arrière) avec un assureur de la SAA Tigzirt le 17 juillet 2008. Le préjudice subi s'élève à 29 690, DA. Depuis ce temps, il n'a pas pu être indemnisé. Une seule relance a été faite le 28 mai 2009. Chaque année, il se présente à l'agence d'El Biar pour indemnisation. En vain ! Les responsables de cette compagnie lui affirment qu'il n'y a pas de «convention de liquidation de dossier entre cette agence et celle de la SAA de Tigzirt». En se présentant à la rédaction, il a affirmé qu'il n'est pas le seul dans ce cas. Combien de temps faudra-t-il pour qu'il soit rétabli dans ses droits ? Les instructions de Bedoui aux walis Noureddine Bedoui, ministre de l'Intérieur et des Collectives locales, a adressé des instructions aux walis pour une bonne prise en charge de tous les aspects liés à la vie quotidienne du citoyen. La première instruction du ministre concerne la prévention de maladies transmissibles et les risques sanitaires, notamment avec la hausse des températures durant la saison estivale et les préparatifs liés à la rentrée scolaire 2015-2016. Le ministre a rappelé ainsi aux walis que chaque mesure préventive doit être accompagnée d'une politique de communication afin de sensibiliser le citoyen autour des dangers qui l'entourent et qui l'incitent à adhérer aux efforts de prévention contre ces dangers et maladies transmissibles. Une autre instruction est relative à l'organisation des congés et loisirs au profit des enfants et des jeunes. Cette instruction, destinée aux responsables des wilayas du littoral, vise une prise en charge efficiente des enfants et des jeunes qui bénéficient d'un séjour aux camps estivaux dans le cadre des campagnes de congés pour la saison estivale 2015 par la mobilisation de tous les moyens et services. Les Oranais se réapproprient les plages L'annulation des contrats de concession des plages a eu un impact positif sur le littoral de la wilaya d'Oran, au grand bonheur des citoyens qui se sont réappropriés cette année les espaces. Les solariums ont disparu tout comme les concessionnaires, qui se disputaient, durant les années précédentes, les espaces et rivalisaient pour squatter la moindre parcelle, obligeant les estivants à payer le prix fort pour s'installer sur le sable. L'accès aux plages est désormais gratuit et les estivants locaux ou de passage ont réinvesti l'espace public. Armés de parasols, de chaises et de glacières, ce sont des milliers de vacanciers qui affluent quotidiennement sur les plages de la wilaya d'Oran. Les Oranais n'hésitent pas non plus à fréquenter les plages des wilayas limitrophes, notamment celles de Mostaganem, Aïn Témouchent et Tlemcen, touchées également par l'interdiction de concession, à l'instar des autres wilayas du pays.