Le ministre est arrivé mais sans le sésame de Solimane», se désole un enseignant, voyant que le ministre de l'enseignement supérieur est seulement venu faire le constat de la situation à laquelle le centre universitaire de Témouchent (CUAT) est confronté pour assurer la prochaine rentrée universitaire. Il n'existe que 4000 places pédagogiques pour 8787 étudiants. 2000 places qui devaient être livrées en septembre ne sont encore qu'à 35% de taux de réalisation. 2000 autres places prévues pour octobre 2016 et dont le chantier est postérieur au premier, sont à 22%. Pour 2015, le CUAT s'en remet au «bricolage», selon l'expression d'un de ses responsables. Une dizaine de locaux au sein du centre servant à d'autres activités, soit 400 places, vont être versés à l'enseignement alors qu'une tranche horaire de 17h à 18h30 doit être ajoutée à l'horaire d'ouverture des cours. En outre, les pouvoirs publics, qui sont en cause dans le retard de livraison des 2000 places, mettent à la disposition du CUAT deux nouveaux lycées.
