Abdeslem Bentouati (et non pas Azzedine comme annoncé dans le communiqué officiel) est, depuis mardi dernier, le nouveau locataire du château Rousseau à Tiaret, après le passage de Mohamed Bousmaha, sept années durant, et dont le bilan est réellement discutable. Une fois passés les échanges protocolaires, place au travail qui attend le nouveau chef de l'exécutif. Faut-il alors, dans ce contexte, faire le procès de l'ancien wali ou laisser au temps faire son œuvre ? Car, en matière de développement, la wilaya de Tiaret, en dépit de ses atouts indéniables est toujours à la traîne. Un grand retard est enregistré dans les grands projets structurants. Ainsi en est-il de l'alimentation en eau potable, des structures de loisirs et de tout ce qui concerne les aménagements urbains. Tiaret, qui se doit de répondre à sa dimension historique de cité millénaire, attend toujours son aéroport pour lequel on a dépensé des milliards et qui reste un chantier en proie à la poussière. Autres exemples de la léthargie de la wilaya, ce sont les projets devant booster l'économie locale, à l'exemple du port sec et de la centrale des ventes qui, aujourd'hui, sont plus chimères que réalités. Les Tiarétis qui souffrent du manque de transport aimeraient bien consulter le quid des gares routières inexistant ou encore de la piscine olympique qui traîne depuis 35 ans. Idem pour les projets d'envergure dans le secteur de la santé. La réalité est là : la ville de Tiaret ne s'est pas muée en grand pôle urbain comme souhaité par tous. La dynamique se fait toujours attendre !