Après le mauvais départ de la jeunesse sportive de Kabylie dans le championnat, avec sa défaite, samedi, dans ses bases, lors de la 1re journée de la Ligue 1 face au CS Constantine, la gestion du club continue de faire l'objet de vives critiques, notamment les membres du comité de sauvegarde de la JSK. tahraD'ailleurs, hier, et à l'appel de cette structure, un rassemblement a été organisé devant le siège du club, sis à la cité des 145 Logements de la nouvelle ville de Tizi Ouzou. Les présents à cette action ont réitéré ainsi l'exigence du départ «immédiat» du président Mohand Cherif Hannachi. Il s'agit, en effet, d'anciens joueurs et supporters du club qui ont procédé même à la fermeture du bureau de la JSK pour interdire à tout dirigeant l'accès à cette infrastructure. Un ultimatum de quinze jours a été posé à Hannachi pour quitter la présidence du club. Un comité de sages, constitué essentiellement d'anciens dirigeants de la JSK, sera mis en place afin d'aller voir Hannachi pour le convaincre de «rendre les clefs du club». Des centaines de personnes ont ainsi assiégé, hier, le siège de la JSK, alors que Moh Cherif Hannachi était en France. Il aurait même limogé, par SMS, l'entraîneur des Canaris, Mourad Karouf, juste après la défaite de son équipe au stade du 1er Novembre devant le CSC. Les choses se compliquent davantage pour les Jaune et Vert qui entament une nouvelle saison sportive dans une situation qui n'augure rien de rassurant pour continuer le championnat sous de bons auspices. La JSK qui a frôlé la relégation durant l'exercice écoulé risque de connaître le même sort d'autant plus que l'on évoque avec insistance des problèmes d'ordre financier. Selon des membres du comité de sauvetage du club, plusieurs joueurs n'ont pas encore été payés. Cela sans parler des dernières démissions au sein du staff dirigeant, comme celle du manager de la JSK, Karim Doudène qui a affirmé dans ses déclarations à la presse qu'il ne pouvait plus continuer à travailler dans la situation catastrophique que vit la JSK. Il faut rappeler, par ailleurs, que le Comité de sauvegarde de la JSK a plusieurs fois organisé des marches dans la ville de Tizi Ouzou afin de demander le départ de Hannachi. Une plainte contre lui a été également déposée pour «usurpation de qualité de président de ce club». «Cela fait trois ans que Hannachi n'a plus le droit d'occuper le poste de président du conseil d'administration de la JSK», a estimé l'ancien avocat du club, M. Meriem : «Sur le registre de commerce de la JSK, il est écrit que le président de la Société sportive par actions (SSPA) est M. Hannachi Mohand Cherif, en sa qualité de président du club sportif amateur (CSA). Or, depuis août 2012, un nouveau président du CSA est élu, donc Hannachi a perdu la qualité de président du CSA et, par conséquent, celle de président du conseil d'administration de la JSK», rappelle le même avocat.