Le CS Constantine ne réalise pas le bon début de saison souhaité par ses supporters. la défaite (0-1) à Mohammadia, vendredi, a plongé ces derniers dans l'inquiétude, mêlée d'un soupçon de doute quant à la capacité des sanafir à accomplir l'exploit attendu, le retour rapide en nationale une qu'ils ont quittée en fin de saison dernière. L'entraîneur Noureddine Saâdi, de son côté, ne semble pas trop inquiet par la tenue de route de son équipe : « je ne comprends pas pourquoi cet alarmisme. Nous ne sommes qu'à la 5e journée et rien n'est joué. L'équipe renferme des potentialités et demeure capable de concrétiser l'objectif arrêté en début de saison, à savoir l'accession. » Son discours tranche avec l'ambiance générale qui règne dans l'environnement du Chabab de Constantine. La preuve, au lendemain de la défaite face au SAM, son départ était donné comme sûr. L'intéressé n'a pas manqué de réagir pour éclairer la lanterne des constantinois : « je ne comprends pas pourquoi on colporte de telles rumeurs alors que je demeure en poste et qu'il n'a jamais été dans mes intentions de laisser tomber le CSC. Ce n'est pas une défaite qui va me faire dévier de ma trajectoire. Ceux qui sont à la base de ces ragots me confondent, certainement, avec d'autres entraîneurs. Qu'ils sachent que Noureddine Saâdi n'a jamais quitté un club de son propre chef, mis à part bien sûr l'épisode du MOB où le président de l'époque avait pris langue avec un autre entraîneur alors que j'étais en place. Il a tenté de me poignarder dans le dos, j'ai fait ma valise et je suis parti. Dans les les autres clubs ou je suis passé, c'est le président qui a mis un terme à notre relation. » Le CSC peut-il se mêler à la course à l'accession ? (il ne doute pas un seul instant) : « je dispose d'un groupe qui a les aptitudes pour atteindre l'objectif (accession). Il lui faut juste être rassuré sur le plan financier. Au CSC, le problème est d'ordre financier et pas technique. Les joueurs sont perturbés par cette situation. Si le club règle ce problème, le CSC n'aura aucune difficulté pour honorer son statut de favori. » La défaite à Mohammadia ne risque-t-elle pas de plonger le groupe dans le doute ? « je ne le pense pas, répond Noureddine Saâdi. L'état du terrain nous a considérablement gêné, sans oublier les retombées des deux jours durant lesquels les joueurs ne se sont pas entraînés, sans parler du voyage éreintant que nous avons effectué par route. Si les dirigeants arrivent à trouver, rapidement, une solution à la crise financière, l'équipe sera au rendez-vous, démentant au passage les rumeurs de contacts avec d'autres clubs. »