Transferts illégaux de devises à l'étranger via le port d'Oran Pas moins de 20 personnes (dont des PDG de dix sociétés, des directeurs de banque et deux douaniers), présumées impliquées dans des transferts illégaux de devises à l'étranger, ont été présentées à la justice à Oran. «Deux d'entre elles ont été placées en détention préventive, les 18 autres ont été mises sous contrôle judiciaire. L'affaire porte sur des transferts illégaux de devises à l'étranger via le port d'Oran», a indiqué la chargée de communication de la Gendarmerie nationale à Oran. Ces opérations consistent en une surfacturation des produits importés par dix sociétés pour couvrir les fonds de devises illégalement expatriés. L'enquête ouverte par la gendarmerie, pour faire la lumière sur ces exportations illicites de devises, a abouti à ficeler des dossiers d'accusation concernant 20 personnes présumées impliquées, dont des PDG de société, des directeurs de banque et deux douaniers. «Après inspection des équipements importés, stockés dans les hangars desdites sociétés en compagnie d'un expert et de la direction des douanes, il s'est avéré que les équipements importés ne sont que de piètre qualité et sont largement surfacturés. Les équipements ont été saisis par les douaniers», a précisé la gendarmerie. Le secteur de la santé à Hassi R'mel (Laghouat) en souffrance Les deux polycliniques que la commune de Hassi R'mel compte tournent au ralenti. Selon une longue lettre adressée au wali de Laghouat par certaines associations civiles, ces structures sanitaires ne répondraient pas aux attentes des habitants de la commune. Les rédacteurs de la lettre se plaignent du fait que les polycliniques de Hassi R'mel et de la localité de Bellil connaissent un manque flagrant de médecins spécialistes et de matériel médical. «Seules les consultations de médecine générale sont assurées au niveau de ces polycliniques», peut-on lire dans cette lettre. La polyclinique de Bellil est sans sage-femme et les parturientes parcourent plusieurs kilomètres pour pouvoir accoucher. «Pour un accouchement, les femmes de la région sont contraintes de se déplacer à Laghouat ou Ghardaïa ou vers les maternités privées», déplorent-ils. La même structure est dépourvue d'une ambulance et d'un point d'urgence. Les cas nécessitant une prise en charge médicale urgente sont acheminés vers l'hôpital de Laghouat. L'homme le plus petit du monde n'est plus Le Népalais Chandra Bahadur Dangi, l'homme le plus petit du monde avec 54,6 cm, est décédé à l'âge de 75 ans, a annoncé vendredi le livre Guinness des records. «Guinness World Records est profondément attristé d'apprendre le décès de Chandra Dangi qui détenait le titre d'homme le plus petit du monde», a indiqué l'institution dans un communiqué, présentant ses condoléances à la famille du défunt. En novembre dernier, Guinness des records avait organisé une rencontre entre Chandra Bahadur Dangi et l'homme le plus grand du monde, le Turc Sultan Kösen, qui mesure 2,51 m, près du Parlement de Westminster, à Londres. «Je suis ravi de voir l'homme le plus grand du monde. J'étais curieux de rencontrer mon extrême opposé», avait alors déclaré M. Dangi, vêtu d'une tenue traditionnelle népalaise. Un Argentin retient son épouse et son fils enfermés pendant six ans Un Argentin a retenu pendant six ans son épouse et son fils autiste, enfermés dans une sorte de cellule qu'il avait construite à l'intérieur de sa maison, a annoncé vendredi une source policière. L'homme, âgé de 66 ans, avait aménagé une cellule avec des barreaux au fond de sa maison dans la ville de Mar del Plata, à 400 km au sud de la capitale fédérale argentine Buenos Aires, selon cette source. C'est là qu'il a gardé prisonniers pendant six ans son épouse, âgée elle aussi de 66 ans et souffrant de problèmes psychiatriques, et l'un de ses quatre fils, âgé de 30 ans et atteint d'autisme. C'est à la suite de la dénonciation par les autres fils, qui résident ailleurs, que la justice a ordonné une perquisition qui a permis de découvrir les faits, selon la presse locale. Les deux victimes ont été hospitalisées dans un état de santé précaire dû à des années de captivité dans des conditions inhumaines. Il semble qu'elles aient été contraintes de se nourrir avec des aliments pour chiens. Des chaînes, des cordes et des cadenas qui étaient apparemment utilisés pour les immobiliser dans la cellule ont été découverts par la police.