Le ministre de l'Industrie et des Mines s'apprête à recevoir, lundi prochain, tous les professionnels activant dans le secteur automobile en Algérie. Au menu de cette importante rencontre, prévue semble-t-il à Djenane El Mithak (Alger) et sollicitée par les affiliés à l'Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A), une dizaine de points liés aux activités dans ce secteur. Cette rencontre, à laquelle même les représentants multimarques seront présents, aura à se pencher sur la solution à apporter à la situation de blocage (lettres de crédit, homologation…) qui continue de faire souffrir la corporation. Il sera question également d'aborder l'industrialisation pour laquelle les professionnels exigent plus d'éclairage, les nouvelles normes régissant leur activité, le certificat de conformité, de l'emploi et beaucoup d'autres sujets pour lesquels les patrons des marques représentées en Algérie demandent encore plus de visibilité. Cette réunion intervient, faut-il le rappeler, dans un contexte de crise endémique qui secoue depuis près de cinq mois le secteur, et que des milliers de véhicules de différentes marques se trouvent encore bloqués dans les ports. Cette situation a, pour les concessionnaires, plusieurs conséquences : baisse des ventes et de la rentabilité, cumul des charges, arrêt des commandes, compression d'effectif… Pis, l'AC2A, dont les membres se sont réunis mardi dernier, a émis des craintes quant à la tenue des prochaines échéances dans le secteur. S'ils sont déjà sûrs qu'ils ne participeront pas à l'édition 2015 du Salon des véhicules utilitaires et industriels (SIVI), les patrons des marques de l'automobile attendent, pour ce qui est du SITP, d'Autowest et du Salon de l'automobile d'Alger 2016, un signal fort du gouvernement pour débloquer la situation et y voir plus clair. En attendant, tous les regards sont braqués sur la rencontre de la semaine prochaine dont les résultats s'annoncent cruciaux pour l'avenir des professionnels du secteur de l'automobile en Algérie.