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Ces végétaux qui meurent en silence
Instantané
Publié dans El Watan le 13 - 09 - 2015

Les végétaux en ville sont des alliés objectifs de la santé humaine et du bien-être des habitants.
Ils représentent à n'en point douter un des éléments essentiels non seulement de la qualité du cadre de vie, mais aussi de l'attractivité des territoires», écrivait Dominique Douard, un scientifique spécialisé dans les bienfaits du végétal dans la cité. Mettre en place une trame verte dans l'espace urbain est plus qu'indispensable.
En d'autres termes, le paysage urbain ne jubile que lorsque la végétation sous toutes ses formes — arbres d'ornementation, massifs et bois, arbustes, pelouses, plantations diverses —, prend possession du cœur de l'agglomération, assurant des fonctions essentielles, aussi bien écologiques (dépollution) que récréatives.
Dans ce cas d'espèce, l'Edeval, organisme de wilaya, s'affaire à un programme de création et de mise en valeur d'espaces verts, selon un programme d'action qui se résume dans la mission d'aménager, de réhabiliter, d'entretenir et de préserver plus de 300 sites à travers la capitale.
Les espaces verts que représentent les places, placettes, rotondes, jardins publics et autres parcs mobilisent une armada importante. Soit. Mais l'on s'interroge à quoi peut servir une opération de boisement ornemental le long d'une artère si l'on se garde d'en prendre soin ? Comment qualifie-t-on une action d'enjolivement sur un site ou un boulevard, à travers une opération qui, le moins qu'on puisse dire, est biaisée ou mal fichue.
C'est ce qui nous invite à relever, en tout cas, à travers le tissu urbain qui n'a de cesse de prêter le flanc grossièrement à la laideur de l'envahissant béton que conjugue l'absence criante de paysagistes et autres botanistes. Des arbres continuellement en dormance, — ou rabougris pour cause de sevrage.
A l'image des platanes qui dépérissent au fil des ans le long du boulevard Omar Lounes (ex-Flandres) à Bologhine.
A l'occasion de cortèges d'officiels, l'Edeval se voit enjoindre de combler le vide laissé par les arbres qui ont rendu l'âme, une manière de donner fière allure au parcours qui mène à Notre Dame d'Afrique.
Mais sitôt plantées, les jeunes pousses sont abandonnées à leur triste sort. Pour cet établissement de wilaya, attenter à un être vivant, fut-il le sevrage de jeunes plants mis fraîchement en terre ne relève nullement d'un péché véniel, encore moins d'un manquement…
On brandit vite — c'est devenu une réplique-étalon des structures de wilaya — l'argument de la priorité, en se cachant derrière l'action urgente dans un site ailleurs, au détriment de l'opération d'arrosage de ce platanus qui, tout compte fait, finit par mourir en silence. A l'instar de la transplantation des 8000 palmiers le long de l'axe autoroutier de la capitale.
Rares sont les individus qui demeurent dressés, le reste nous renvoie à un décor de palmiers Washingtonia sans panache. Voire une image de colosse au pied d'argile.


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