Chaque jour que Dieu fait, travailleurs, employés ou simples candidats au voyage sont confrontés à l'épineux et non moins persistant problème du transport. Certes, ni les J9 ni les minibus ne manquent, mais l'affluence est telle qu'il n'est pas possible de trouver tout de suite une place pour se rendre à Oum El Bouaghi. Un employé, rencontré près d'un arrêt de bus, nous a fait part de son désappointement et du calvaire qu'il endure durant les 6 jours de la semaine. « Chaque matin, je dois supporter cette misère. Si on veut arriver à l'heure au travail, il faut se lever avant 6 h. Sinon, il faut patienter, parfois jusqu'à 10 h pour pouvoir monter dans un bus ou fourgon aménagé. » Un autre travailleur se plaint qu'on ne mette pas à la disposition de chaque secteur un bus, comme c'est le cas pour les étudiants et étudiantes de Aïn Beïda. Au moins 5000 travailleurs et autres fonctionnaires se déplacent de Aïn Beïda vers Oum El Bouaghi. Le retour s'effectue dans les mêmes conditions. Un problème récurrent qui ne trouvera pas de sitôt une solution, à moins d'un miracle.