- El Qods : Des échauffourées sporadiques ont de nouveau éclaté hier aux abords de l'esplanade des Mosquées, des Palestiniens tentant de perturber les visites de juifs, nombreux dans la Vieille ville d'El Qods en raison des célébrations de la fête de Soukkot. L'armée d'occupation israélienne a indiqué avoir arrêté depuis la nuit 12 Palestiniens d'El Qods-Est, occupée et annexée par Israël et où se trouve la vieille ville et l'esplanade. Ce chiffre vient s'ajouter à la centaine d'autres déjà arrêtés depuis le début des violences sur et autour de l'esplanade, à la mi-septembre. - Burkina Faso : Anciens putschistes et autorités légales poursuivaient hier leur bras de fer au Burkina Faso, où les soldats du RSP, auteurs du coup d'Etat du 16 septembre dernier, rechignent à désarmer pour conserver des moyens de pression. Cinq jours après sa dissolution officielle par le Conseil des ministres de vendredi, le RSP était toujours dans sa caserne de Naâba Koom II, qui jouxte le Palais présidentiel à Ouagadougou. Après avoir renoncé au putsch, ses hommes tentent de ralentir leur désarmement pour pouvoir mieux négocier. - Congo : Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, 72 ans, semble lancé dans une véritable campagne électorale, alors que la Constitution du Congo-Brazzaville lui interdit de briguer un nouveau mandat en 2016. Il a passé 32 ans au pouvoir. Le 22 septembre, il a annoncé son intention de soumettre à référendum un projet de nouvelle Constitution qui ferait sauter les deux verrous l'empêchant de se représenter : la limitation à deux du nombre de mandats que peut exercer un chef de l'Etat et l'âge maximal de 70 ans imposé aux candidats à la magistrature suprême. Dimanche, l'opposition s'est mobilisée en masse contre ce qu'elle considère comme un «coup d'Etat constitutionnel». - Espagne : La porte-parole du gouvernement de la Catalogne a dénoncé hier comme «un procès politique» la convocation de son président indépendantiste, Artur Mas, aux fins d'inculpation pour «désobéissance civile», après l'organisation fin 2014 d'une consultation symbolique sur l'indépendance. «Nous sommes face à un procès politique», a dit la porte-parole du gouvernement de la région autonome, Neus Munté, en référence à la citation délivrée par le tribunal supérieur de justice de Catalogne, deux jours après un scrutin crucial qui a donné une majorité absolue de sièges aux séparatistes au Parlement régional.