En réponse à une question orale d'un député à l'Assemblée populaire nationale (APN) sur le refus des services de l'état civil dans certaines communes d'enregistrer les nouveaux-nés portant des prénoms amazighs, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, a indiqué que ces prénoms étaient des prénoms algériens protégés par toutes les lois en vigueur, notamment par la Constitution et le code de l'état civil. Le ministre a précisé, dans ce contexte, que les «cas de refus d'enregistrement des nouveaux-nés portant des prénoms amazighs sont rares, il s'agit de deux ou trois cas qui ont été réglés au niveau du ministère de l'Intérieur et à travers les services judiciaires». Les services du ministère «accordent un intérêt particulier au développement du service public, y compris l'état civil, et si de nouveaux cas de refus d'enregistrement des nouveaux-nés portant des prénoms amazighs sont signalés, ils seront réglés par de nouvelles directives».