La polémique sur la domiciliation de la finale aller et retour de la Ligue des champions d'Afrique (LDC-2015) commence à prendre des proportions inquiétantes. Elle a commencé juste après la confirmation qu'elle sera animée par l'USM Alger (Algérie) et le Tout Puissant Mazembe (RD Congo). Chacun des deux finalistes a signifié qu'il jouera la finale sur son terrain et pas ailleurs. L'USMA a saisi par écrit la commission interclubs de la Confédération africaine de football (CAF) pour solliciter son accord, afin de pouvoir disputer la finale aller à Omar Hamadi, à Bologhine. Son adversaire, le TP Mazembe, va lui aussi suivre la même procédure pour obtenir le feu vert de la commission pour jouer la finale retour à Lumambashi. Pour mieux comprendre la démarche des deux finalistes de la LDC-2015, il faut consulter le règlement de la compétition. Que stipule ce dernier ? La réponse est inscrite au chapitre «Prescriptions et aspects organisationnels de la LDC-2015» qui énonce : «Les deux matchs de la finale doivent se jouer dans le plus grand stade de la capitale du pays concerné, sauf autorisation expresse de la commission interclubs.» Pour ne pas jouer «sur le plus grand stade de la capitale du pays», l'USMA et le TP Mazembe ont besoin, seulement, de l'accord de la commission des compétitions qui, très souvent, répond favorablement à ce type de doléance lorsqu'il s'agit de pays qui disposent de nombreux stades aux «standards requis (sic)». Les demandes de l'USMA et du TP Mazembe passeront comme une lettre à la poste. L'autre obligation concernant la finale aller et retour de la LDC-2015 concerne la nature du terrain. L'alinéa 15.7 du même chapitre précise : «Les matchs (aller-retour) doivent se jouer sur des terrains en gazon naturel ou en gazon artificiel.» Le terrain du stade Omar Hamadi comme celui de Lumanbashi sont dotés d'une pelouse en gazon artificiel. Pour rappel, la commission interclubs est présidée par Issa Hayatou. Mohamed Raouraoua est le premier vice-président de cette importante commission.