Après huit matchs disputés en Ligue 1, le bilan du DRB Tadjenanet est clairement positif et très encourageant, à la limite de l'étonnant d'une formation qui déjoue tous les pronostics avec excellence. Le seul point noir de la bande à Bougherara est cette guigne qui poursuit le DRBT chez lui, dans son jardin Lahoua Smaïl. Les Bleus n'arrivent plus à s'imposer chez eux, trois nuls dans leurs trois dernières rencontres à Tadjenanet. Après l'USM Harrach et la JS Kabylie, le même scénario a été vécu samedi face au NA Hussein Dey pourtant très mal placé au classement général. Les camarades de Khaïri étaient menés au score pendant toute la première période samedi, malgré un système de deux lignes rapprochées qui donne de bons résultats à l'extérieur, mais qui agace à domicile. Bougherara prend même des risques en attaque en incorporant deux à trois chasseurs de buts en pointe, les N'kolou, Chibane, Amokrane, Saâyoud et Douaji manquent d'idées et surtout de chance. Au stade Lahoua, ils ne trouvent pas d'espaces et ces brèches nécessaires qui s'offrent à eux à l'extérieur. Et comme plusieurs équipes, le NAHD a tout verrouillé dans un petit stade, ce qui n'est pas bon pour combiner et créer des occasions. Dans ce cas de figure, quelques solutions s'offrent au staff technique tadjenaneti. Des changements au niveau du schéma de jeu s'imposent. Tactiquement, il y a du travail à faire, car le DRBT ne doit pas continuer le gaspillage de points chez lui. Six points sont déjà partis en l'air et continuer sur ce rythme est déconseillé pour une formation si jeune et fraîchement arrivée dans la cour des grands. Actuellement 2e au classement général avec 15 points au compteur, le DRBT se rendra chez la lanterne rouge, le RC Arbaâ, le week-end prochain. Une occasion pour Bougherara de rallier du monde à sa cause pour continuer à passionner les supporters, curieux de voir comment vont changer les choses pour leur formation fétiche qui, rappelons-le, vise le maintien pour cette première expérience en Ligue 1.