L es différents ratios confirment la bonne santé de l'agriculture. Preuve en est que la wilaya enregistre, ces dernières années, un engouement perceptible et grandissant envers le secteur. La preuve étant aussi que la filière lait occupe une place prépondérante dans cet état de boom prometteur. Lors d'une récente visite au projet du complexe zootechnique d'Oued Athmania, le wali a relevé l'importance du cheptel bovin qui sera installé prochainement, soit 1000 vaches laitières. Il y a lieu de relever, à cet effet, que l'exploitation agricole privée s'étend sur une superficie de 1300 ha. Il est à signaler de même que ledit projet renferme des pivots, des bassins d'eau de grands volumes, des forages, des plantations arboricoles et, surtout, l'oléiculture, sur une superficie de 30 ha. «Ce complexe, nous affirme-t-on, est le 1er en Algérie et en Afrique». Et ce n'est pas tout, dès lors que la céréaliculture, d'une superficie agricole utile (SAU) de 45%, affiche, à son tour, une bonne dynamique. Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à constater la bonne progression de la production céréalière. Celle-ci est passée, ces dernières années, à 2 millions de qx, alors qu'elle n'était, durant les années 2000, que de 900 000 qx. Ce saut prometteur est dû essentiellement au crédit (RFIG) (c'est un crédit de campagne bonifié) par le biais duquel 1621 dossiers ont été validés en 2014 pour un montant de 1 390 000 000 DA. Concernant les engrais de fond et de couverture, une évolution particulière a été consacrée à ce volet. Et pour cause, lesdits engrais ont été de l'ordre de 144 000 qx en 2014 pour seulement 17 000 qx en 2009. «D'un autre côté, les agriculteurs, grâce à un travail de proximité et de sensibilisation, ont pris conscience de l'intérêt et de l'importance des engrais dans l'optimisation des rendements agricoles», affirme le premier responsable du secteur. Lesdits avantages portent sur le soutien de l'Etat qui est de 20% s'agissant des engrais. Il en est de même pour le renouvellement du parc matériel dans le cadre du soutien de l'Etat qui oscille entre 35 et 45%. En matière de disponibilité des semences, Mila produit 160 000 qx, alors que ses besoins ne dépassent pas les 116 000 qx. Le surplus est, indique-t-on, transféré vers les wilayas limitrophes. Quant aux légumes secs, il y a lieu de retenir que la wilaya de Mila est leader au plan national. «Et pour cause, au titre de la campagne agricole 2015, l'on a tablé sur une superficie de 3277 ha et une production qui dépasse les 29 000 qx. Et n'étaient les averses de pluie (floraison), la production aurait pu être beaucoup plus importante», explique le directeur des services agricoles.