Situation à l'ETUSA : Le CP précise Suite à l'article intitulé «L'Etusa dans la tourmente», publié dans notre édition du 27 octobre dans la page Alger Infos, des travailleurs de l'Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) se sont déplacés, hier, à notre rédaction pour donner leur version. Ils démentent «tout problème» au sein de leur entreprise et accusent M. Aït Medjane, l'ancien président du Conseil des participations d'être derrière cette action. «Aït Medjane est poursuivi en justice par la direction de l'entreprise. Il est suspendu depuis plus de 5 mois. Il n'a donc aucun droit de s'exprimer au nom des travailleurs», indique Rabah Abehri, le nouveau président du Conseil des participations, qui exhibe son PV d'installation. Ce dernier assure même que les travailleurs de la société ont eu droit à des primes et une nouvelle convention collective. «Nous nous interrogeons sur les motivations de ces gens-là qui veulent déstabiliser l'entreprise, alors qu'elle est en train de recruter», affirme M. Abehri. Ce dernier et 5 autres salariés, venus avec lui, soupçonnent la Fédération des transports de l'UGTA d'être derrière ces actions. Bordj El Kiffan : routes dégradées L'état de dégradation des routes dans certains quartiers de Bordj El Kiffan, à l'est de la capitale, pénalise les habitants, notamment ceux des nouveaux lotissements se trouvant à Ali Amrane. «Cela fait plusieurs années que nous pataugeons l'hiver dans la boue et souffrons l'été de la poussière», assure un habitant du lotissement. «Nous effectuons les travaux d'entretien sur les pistes par nous-mêmes et à nos frais pour les rendre carrossables», poursuit-il. Hormis l'artère principale, la RN 24, qui est goudronnée, la plupart des routes secondaires sont dans un état de délabrement très avancé, rendant la circulation des voitures et même celle des piétons impossible, voire périlleuse. Les habitants de ce quartier, longtemps délaissé par les autorités locales, demandent l'intervention de ces dernières.