La dernière rencontre a permis aux fans ententistes de découvrir le véritable visage d'une formation non seulement limitée mais n'ayant fourni aucun effort pour honorer le maillot et ses engagements. Hormis quelques joueurs qui se comptent sur les doigts de la main, le reste de la troupe, notamment les recrues de l'été, n'a pas le niveau de Ligue 1. Eprouvant des difficultés à récupérer le cuir, à construire et sortir le ballon de leur zone, les Noir et Blanc ont à nouveau failli tactiquement et techniquement. Fébriles dans la transmission et en défense où le duo Kenniche-Benlamri s'est, une fois de plus, illustré par des bourdes fatales, les Ententistes se sont «distingués» par une aléatoire relance. Celle-ci a été entachée par d'innombrables déchets techniques. Le manque de complémentarité entre les trois lignes et les joueurs donne un aperçu sur l'étendue du mal frappant un onze miné de l'intérieur. Oubliant que le foot est un sport collectif, Ziaya, Benyettou et Belaimeri ont «excellé» par leur individualisme faisant du tort à l'équipe. Celle-ci paye cash la mésentente des joueurs précités. Ce n'est pas de la sorte que la ligne d'attaque ententiste peut basculer un match référence. Recruté pour être une courroie de transmission, Amada n'arrive toujours pas à s'imposer. Tout comme Daghoulou devant honorer son contrat. Après le départ de Gasmi et Younès qui a été accueilli et salué comme un roi, l'absence d'un bon attaquant sur le côté accentue les problèmes du onze ententiste. Lequel a plus que jamais besoin de sang neuf. Ayant fait la une les jours précédents la rencontre de l'USMH, l'histoire de Madoui en Arabie Saoudite a le moins qu'on puisse, déconcentré le groupe. Ce dernier est, nous dit-on, perturbé par les interférences du nouveau manager général. Contesté par une bonne partie du public, le coach ententiste ne maîtrise plus son groupe, où certaines grosses têtes refusent de s'asseoir sur le banc des remplaçants. En fermant les yeux sur les mariages en cours de saison, les maladies imaginaires et les absences injustifiées de certains internationaux, la direction du club est pour beaucoup responsable d'un cauchemar ne disant pas son nom. Ne comptant que pour le prestige et les billets récoltés, la Supercoupe, qui a été «glorifiée» par des maquignons en un sacre du siècle, a porté le coup de grâce à une équipe mettant entre parenthèses la principale vertu du football… la réalité du terrain.
Madoui rend son tablier Le contrat liant l'Entente à son désormais ex-coach Kheïrredine Madoui a été résilié hier, à la demande des deux parties. La défaite concédée face à l'USMH a été fatale pour le technicien sétifien qui est resté à la tête de la barre technique de l'Entente durant deux saisons, ponctuées par quatre titres, dont un titre de champion d'Algérie et la Ligue des champions d'Afrique. Madoui, qui est annoncé au club saoudien Al Wihda, sera, nous dit-on, remplacé par Toufik Rouabah ou le Franco-Italien Garzitto qui a drivé le CSC et connaît bien le football algérien…