En 2002, l'Initiative de Budapest en faveur de l'accès libre (open access) a lancé une campagne mondiale en faveur de la disponibilité de toutes les disciplines et dans tous les pays. En outre, en 2012, la pétition «Le coût du savoir» a été signée par plus de 10 000 universitaires du monde entier pour le boycott d'Elsevier, le géant de l'édition scientifique. En cause : le monopole commercial et les prix prédateurs des abonnements à ces revues que payent les universités aux grands éditeurs commerciaux, tels Elsevier, Springer ou Wiley. Notons que le bouquet Thomas Reuters imposé en 2014 en Algérie contraste avec l'attitude de Harvard, Cambridge ou Oxford, entre autres, qui n'ont jamais recouru à ce système d'évaluation pour mesurer la qualité des travaux de leurs chercheurs. Open access Green La voie verte ou auto-archivage en open access permet aux membres d'une institution de déposer eux-mêmes le texte intégral de leurs recherches sur un serveur, librement et gratuitement accessible dans le monde entier. Open acces Gold Selon la «voie dorée» l'auteur paye pour publier, mais l'accès au document est gratuit. Ces revues présentent les mêmes caractéristiques de publication que les revues traditionnelles, avec un comité éditorial de pairs, mais ce modèle a vite inspiré le développement des revues prédatrices. Open acces prédateur En 2010, un bibliothécaire de Denver (Etats-Unis) jette un pavé dans la marre de la communauté scientifique mondiale. Le professeur associé Jeffrey Beall dévoile une longue liste de journaux scientifiques prédateurs qui génèrent des millions de dollars en arnaquant les auteurs et les institution scientifiques. Voir : scholarlyoa.com.