Guidoum suspend Soltani pour une faute... par anticipation La suspension du président de la Fédération algérienne de boxe (FAF), le docteur Soltani, par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, alimente les commentaires dans le monde du noble art. Le milieu sportif est indigné par la décision du ministre « qui ne repose sur aucun motif sérieux », soulignent des sources proches de la fédération. En effet, Yahia Guidoum a suspendu le docteur Soltani par anticipation. Il lui reproche son intention de participer à un congrès de l'Association internationale de boxe en novembre 2006 à Saint Domingue. Le docteur Soltani a été suspendu pour une simple intention de se rendre à un congrès. Le motif invoqué par la tutelle a fait tordre de rire les dirigeants sportifs qui fréquentent la maison des fédérations à Dély Ibrahim. On n'a pas idée de sanctionner quelqu'un par anticipation et surtout un président élu pour le remplacer par un directoire qui, à son tour, organisera une assemblée générale qui servira d'habillage à ce type de simulacre qui se généralise, depuis le début de 2006. Baiser halal au Sofitel Les conviés à la conférence de presse du PDG de Henkel Algérien donnée avant-hier à l'hôtel Sofitel, ont été choqués à la vue d'une scène tout à fait insolite. Assis aux abords de l'esplanade de l'hôtel, un couple d'islamistes — un homme barbu en kamis et une femme portant un nikab — ne se sont pas embarrassés pour se tenir dans une posture pour le moins inhabituelle dans nos mœurs. Ainsi, croyant être à l'abri des regards, ils se sont passionnément échangés des baisers (bouche à bouche). Ce comportement qui n'est guère orthodoxe, serait-il contraire au bréviaire tant de fois chanté par nos augustes frères ? Certainement pas. Surtout pas à la veille du mois de Ramadhan. Grogne à l'APN Les employés (au nombe de 800) exerçant à l'Assemblée populaire nationale (APN) menacent de recourir au débrayage pour dénoncer beaucoup plus les agissements du secrétaire général qu'ils accusent de s'immiscer dans la gestion administrative. Selon les fonctionnaires, celui-ci a refusé d'octroyer aux travailleurs l'indemnité complémentaire sur salaire, alors que cela ne relève pas de ses prérogatives, d'autant plus que la loi leur ouvre droit. Autre fait, le SG a également refusé d'accorder aux employé l'avancement de la prime dont ils bénéficient chaque mois, et ce, pour faire face à la rentrée sociale. « Depuis l'existence de l'Assemblée, nous n'avons jamais reçu ce mépris et cette indifférence », affirment les travailleurs. Aquisition de deux cliniques mobiles à Bouira Dans le sillage de la médecine de proximité développée par le ministère de tutelle et qui vise la couverture sanitaire en milieu rural notamment, le secteur de la santé de Bouira vient d'acquérir 2 cliniques mobiles pour un montant estimé à 2 milliards de centimes. Destinées l'une à M'Chedellah, l'autre à Aïn Bessam, elles sillonneront les deux daïras en donnant des consultations générales et en accueillant les femmes qui accouchent. Par ailleurs, nous apprenons de source proche de la DSP que celle-ci verra prochainement son parc de renforcer par l'acquisition d'ambulances médicalisées, conformément à la même politique développée en matière de santé publique. Le nouveau lycée de Zéralda toujours fermé Le lycée de Zéralda, inauguré en grande pompe par le président de la République, n'a pas encore ouvert ses portes, après plus de quinze jours de la rentrée scolaire. Relevant cette incurie, les parents d'élèves restent dubitatifs devant cet état de fait qui ne peut que se répercuter négativement sur la scolarité de leurs enfants. Lesquels s'entassent à plus de 60 dans le seul lycée que compte cette localité de l'ouest de la capitale, avant l'inauguration de ce lycée « pilote ». La rentrée n'a pas été de tout repos comme l'ont déclaré les responsables puisque plus de 200 lycéens de cette localité ne se sont pas encore inscrits, s'insurgent ces mêmes parents. Selon des indiscrétions, la raison de la fermeture de cette structure à tout le moins imposante en est l'absence du directeur de l'établissement. Le comportement de celui-ci s'expliquerait, à en croire toujours ces sources, par un problème de logement de fonction, toujours pendant. Les parents d'élèves relèvent que les responsables de l'éducation peuvent installer un censeur pour s'occuper de la gestion du lycée en attendant... le proviseur.