Ce n'est que l'été dernier que les habitants de différents quartiers de Hassi Messaoud ont commencé à voir des parcelles de terrain assiégées et réaménagées dans leur entourage. Cela a suscité la curiosité des riverains, suspectant une énième tentative de squat du foncier. Un phénomène où se distingue notamment El Haïcha, célèbre pour ses travaux nocturnes de délimitation de terrains domaniaux. Les parcelles démarquées cette fois, affirment bien au contraire une volonté de l'Assemblée populaire de la commune de Hassi Messaoud d'aménager des terrains de jeu de proximité dans plusieurs endroits de la ville. Notamment à Bouamama où ont été réservés deux stades de handball et de football. Les enfants de ce quartier qui jouaient à même le sable pollué d'ordures ménagères vont enfin pouvoir jouir d'un espace de détente propre à eux et pratiquer une activité physique dans de vrais stades sans courir le risque de se faire blesser par des morceaux de verre éparpillés ici et là ou courir le risque de maladies transmissibles à cause des eaux stagnantes. A ce propos, l'on se demande pourquoi les services d'hygiène de la commune n'ont pas pensé à nettoyer cette étendue de sable depuis le temps. Au cœur du quartier, elle donne l'impression d'une ancienne décharge publique mal débarrassée. La cité des 40 Logements a, elle aussi, eu droit à un stade de proximité. Selon nos sources, il est prévu l'aménagement de 7 autres stades pour un total de 10 stades de proximité, qui couvriront l'ensemble des quartiers de la ville dont certains seront aussi aménagés avec du gazon. Cette belle initiative qui en appelle bien d'autres apporte une touche de positivisme pour une ville où tout reste à faire en attendant la concrétisation de la fameuse nouvelle ville de Hassi Messaoud, un projet d'envergure, mais encore fantôme, gelant 15 années durant et de la manière la plus injurieuse le sort des 60 000 habitants de Hassi Messaoud dont la vie quotidienne, l'activité sociale, culturelle et commerciale sont en suspens.