Ce qu'il a promis, il ya quelques jours lors d'une sortie d'inspection, le wali l'a réitéré, mardi dernier à la faveur du conseil de wilaya, destiné aux dossiers des projets de développement dont ceux scolaires. Ainsi, les communes n'ayant pas honoré leurs engagements ne verront aucune nouvelle inscription de projet retenue pour l'exercice 2016. Constatant de visu les retards accumulés par bon nombre de chantiers, à chacune de ces sorties de travail à travers les communes de la wilaya, le chef de l'exécutif a donc décidé de sévir. «Un assainissement de la nomenclature des projets inscrits est impératif», a-t-il asséné. Dans cette même stratégie, le wali a également sommé les chefs de daïras «de suivre l'exécution des programmes communaux de développement de concert avec les P /APC». Des réunions de suivi hebdomadaires et bimensuelles seront, dans cette perspective, tenues dans le but «de mener à bien les projets au profit des citoyens». Présidé par le wali, en présence des chefs de daïras, responsables et élus locaux, le conseil de wilaya s'est penché sur l'examen des dossiers du programme en cours, d'équipements scolaires dans les trois cycles dans l'ensemble des communes, en prévision de la rentrée 2016-2017,pour laquelle il est attendu la réception totale de 11 lycées et 10 CEM. Aussi, un programme de 22 groupes scolaires et 174 classes en extension, des cantines scolaires, des demi-pensions et des installations sportives sont attendus cette rentrée. Afin que ces projets soient exécutés en toute célérité, Hocine Ouadah a exhorté le directeur des équipements publics «à designer des cadres du secteur pour un suivi minutieux des chantiers, procéder à la révision des estimations des coûts des projets, et d'accélérer les procédures administratives relatives au marchés publics dans l'objectif de permettre l'installation des chantiers dans les meilleurs délais». Les chefs de daïras sont désormais chargés du suivi des projets des groupes et classes scolaire à l'indicatif des communes, conformément aux instructions du Premier ministre. En collaboration avec les P/APC, ils sont autorisés à concrétiser ces projets à hauteurs des enveloppes financières dégagées. La politique d'austérité va ainsi toucher certains programmes de développement puisqu'il s'agit, selon cette recommandation, de rationaliser les dépenses et éviter au maximum les rallonges financières. L'autre dossier à être soumis au conseil est celui de l'évaluation du taux de consommation des crédits accordés à la wilaya. Le taux de consommation dégagé au profit des collectivités est, à la fin du mois d'octobre dernier, estimé à 9,54% pour les programmes communaux de développement (PCD), et à 15% pour les programmes sectoriels de développement (PSD), selon le directeur de la planification et du budget. Des statistiques qui ne peuvent être que négativement appréciées, renseignant largement sur la courbe de développement dans la capitale de l'Est. Avant de clôturer le conseil de wilaya, Hocine Oudah a ordonné les responsables de procéder à la régulation des situations de paiements en instance «… situations inhérentes aux programmes réalisés et réceptionnés».